Accusés d'actes de déstabilisation : Damana Pickass et Stéphane Kipré nient et chargent Ouattara

  • Source: linfodrome.com
  • Date: vend. 08 sept. 2017
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Présentés par le Conseil national de sécurité comme les instigateurs des attaques contre les brigades de gendarmerie, Damana Pickass et Stéphane Kipré, deux proches de Laurent Gbagbo ont réagi depuis leurs lieux respectifs d' exil. Nous vous proposons leurs deux communiqués.

Ce Jeudi 7 Septembre 2017, j'ai lu avec consternation et stupéfaction, (...) un communiqué du Ministre ivoirien de l'Intérieur et de la Sécurité,  m'accusant de faire partie d'un groupe « d'instigateurs » d'un « projet de déstabilisation » du régime Ouattara. Face à de telles graves accusations fallacieuses et non fondées, je voudrais rappeler au Gouvernement ivoirien, que depuis mon entrée en politique, j'ai été bercé par l'idéologie et le principe démocratique de l'accession au pouvoir par les urnes. Mes actions et mes paroles ont toujours été en conformité avec le principe et l'idéal de combat rappelé plus haut.

Je constate toutefois que, chaque fois, qu'il se trouve face à son incompétence à maitriser les bras armés qui l'ont porté à la tête du pays, le Pouvoir de M. Ouattara ressort les mêmes recettes moyenâgeuses qui consistent à accuser de déstabilisateur ses opposants politiques afin de maintenir à dessein la Côte d'Ivoire dans une sorte de psychose et de tension inutiles.

Je ne me reconnais donc ni de près ni de loin dans les faits dont il est question.Je condamne par ailleurs cette propension des autorités ivoiriennes à gouverner en érigeant le mensonge en projet de société et cette énième campagne de diabolisation concoctée contre ma personne par ce pouvoir qui, incapable  de trouver les vraies solutions aux nombreux problèmes des ivoiriens, semble n'avoir trouvé mieux à faire que d'user de dilatoire pour se dédouaner de son échec.

Ces accusations farfelues et d'une très grande gravité portées à mon encontre m'indignent et ne resteront pas sans suite. J'ai immédiatement instruit mon conseil de saisir les tribunaux compétents pour diffamation afin que la vérité  soit rétablie sur ces accusations qui portent atteinte au principe élémentaire de la présomption d'innocence, à mon honneur, à ma dignité, à ma réputation et à ma crédibilité politique. Je reste néanmoins déterminé à continuer mon combat politique ; celui d'œuvrer inlassablement à l'avènement d'une Côte d'Ivoire réconciliée et démocratique "

Stéphane KIPRE Président de l'UNG Opposant politique Exilé



C'est avec stupéfaction et une colère à peine contenue que j'ai appris par les médias que le Conseil National de Sécurité du régime Ouattara réuni ce jour nous accuse d'être instigateurs des attaques de postes de police et de gendarmerie avec messieurs Stéphane Kipré, président de l'UNG, Lobognon Henri et Emmanuel Péhé.

Si je connais Stéphane Kipré dont je revendique l'amitié et la fraternité, je ne connais par contre pas Emmanuel Péhé et Lobognon Henri dont j'ignore tout et mets au défi quiconque de me prouver le contraire.

Je ne sais donc pas par quelle alchimie le régime Ouattara a pu aboutir à une telle conclusion. Aucun début de preuve n'est avancé pour soutenir des allégations aussi graves qui, du reste, demeurent mensongères et diffamatoires.

J'élève donc une vive protestation et rejette énergiquement toutes ces accusations. Je note cependant que le gouvernement est habitué a toujours rechercher des boucs émissaires pour masquer son incapacité à relever les défis notamment sécuritaires qui se posent à notre pays.

Le régime nous avait déjà accusé de complicité avec le groupe terroriste ansar-dine et le régime malien du capitaine Sanogo pour déstabiliser la côte d'Ivoire, les attaques des camps militaires d'Akouedo, de Tabou et que sais-je encore (...)

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