Menace de déstabilisation : Les attaques de Songon et de l'Ecole de police livrent des secrets
. Le message qui devait être lu à la télé
. Des documents secrets interceptés

  • Source: linfodrome.com
  • Date: mar. 05 sept. 2017
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On pourrait dire que c'est une piste plausible en ce qui concerne les auteurs de l'assaut lancé sur la brigade de gendarmerie de Songon dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 septembre dernier.

Dans sa publication sur cette attaque, le même jour, l'Agence France Presse a ouvert un coin du voile sur ces assaillants qui ont fait un blessé avant de se tirer avec des armes et un véhicule de la caserne visitée. Une source citée par l'Afp a révélé qu'il « s'agit d'un groupe d'ex-combattants qui réclament le paiement de primes ». Vrai ou faux, ce témoignage constitue un premier indice sur l'identité de ce commando sans visage qui a mené l'opération du dimanche dernier.

Depuis quelques mois, en effet, de nombreux ex-combattants n'ont eu de cesse de réclamer des primes aux dirigeants ivoiriens. Ces revendications, qui n'ont pas abouti, ont été consécutives aux soulèvements successifs dans les casernes qui ont secoué le pays et contraint le chef de l'Etat et son gouvernement à reverser une prime de 12 millions de f Cfa à chacun des mutins se réclamant du Contingent 8400. Des ex-combattants démobilisés, qui disent appartenir, eux-aussi, à ce contingent, avaient manifesté bruyamment dans les mois de mai et juin passés pour réclamer leur part de cette prime.

De Korhogo à Bouaké, une certaine Cellule 39, qui finira par dévoiler plusieurs têtes et se discréditer, avait fait couler beaucoup d'encre et de salive avant de disparaître de l'arène. ''El Diabo'', le premier responsable à avoir affiché son visage, et les autres tenants de ce groupe d'ex-combattants, réclamaient, mieux que les mutins. A savoir la bagatelles de 18 millions de f Cfa chacun, comme prime. Après moult tractations avec des émissaires du pouvoir, ils ont dû se raviser sur ces revendications. Toutefois, certaines voix avaient continuer à se faire entendre. Notamment à Abidjan, où des représentants de la fameuse Cellule 39 des éléments de ladite cellule, s'exprimant depuis Abobo, avaient proféré des menaces. Certains, promettant de se payer par les armes si le gouvernement ne donnait pas suite à leurs revendications.

Sont-ce ces menaces qu'ils mettent en exécutions en attaquant des casernes pour s'approvisionner en armes, ou en braquant des établissements financiers pour se faire du sous ? Est-ce le même commando qui aura été à la base des autres at (...)

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