L'ASEC, avant le terme de la saison 2016-2017, a déjà accroché son 25è titre. Une saveur particulière. Car 6 ans durant, les Mimosas n'y avaient plus gouté. Cette année encore, malgré les apparences du début de l'exercice, les jaune et noir ont dû, souvent sans être séduisants, s'employer pour y arriver. « Depuis 2010, ce titre nous échappait. Nous avons bataillé pour être à ce niveau. C'est un juste retour des choses. Je suis fier des supporters, des joueurs, de l'équipe et de l'encadrement technique. Nous avons connu des moments difficiles cette année. C'est aussi cela la marche d'un grand club. Dans notre parcours, il y a eu ces éliminations dans les compétitions nationales de Coupe de la Ligue et de la Coupe nationale. Mais aussi cette élimination de la Coupe africaine », a reconnu Me Roger Ouégnin dans les colonnes de Fraternité Matin.

Si l'ASEC est passé proche d'une saison blanche, le PCA du club le plus titré de Côte d'Ivoire accuse des peaux de bananes jetées sciemment sur le chemin du sacre. « Cela n'a pas été facile, parce qu'il y a eu des coups bas et des crocs-en-jambe pour empêcher cette équipe de l'ASEC d'être championne. Mais nous sommes bien présents à la fin du championnat. C'est cela l'ASEC. Nous serons toujours là pour faire face à tous les obstacles », a-t-il révélé sans pour autant indiquer la nature des embuches, ni les identités des poseurs de pièges.

« Pour Gigi, j'attends la prochaine AG »

Pour plusieurs Actionnaires, la cause de cette démarche peu enivrante demeure les choix tactique et des hommes de l'encadrement technique. Au banc des accusés, Traoré Siaka. Le technicien ivoirien pointé du doigt par les siens a le soutien de son président. « Il a gagné le titre de champion. Je suis content pour lui parce qu'il a été traité effectivement de tous les noms. Je suis resté ferme et je l'ai maintenu. C'est un enfant de la famille. On n'abandonne pas un membre de sa famille en chemin. En plus d'être un guide pour le club, je suis aussi un protecteur. Je reste convaincu de ce fait et de cette politique de promotion de nos cadres », a rétorqué Me Roger Ouégnin. Par contre, le « guide » de la famille Mimosas ne s'est emballé pour parler de l'avenir de son entraîneur dont le sort demeure entre les mains de ses collaborateurs et des Actionnaires. «Concernant ''Gigi", j'attends la prochaine AG ».

Patrick GUITEY