Communiqué du FPI relatif aux affrontements entre démobilisés et forces de l'ordre le mardi 23 mai à Bouaké


Agnès Monnet, Secrétaire générale du Front populaire ivoirien (FPI)
  • Source: FPI
  • Date: mer. 24 mai 2017
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Depuis le 19 septembre 2002, la rébellion qui a endeuillé et traumatisé la Nation ivoirienne se poursuit à travers le pays sous forme de mutineries et autres mouvements de violence orchestrés par des ex combattants à la solde de M. Alassane Ouattara.

Ce mardi 23 mai 2017, un groupe de démobilisés a empêché toute circulation dans les corridors nord et sud de la ville de Bouaké.

La libération du corridor Sud par les forces de l'ordre a occasionné une dizaine de morts et de nombreux blessés graves qui ont été atteints par une grenade.

À la suite du contingent des 8 400 soldats qui s'étaient mutinés la semaine dernière et qui ont obtenu du gouvernement le paiement à tempérament, du reliquat d'une rançon de 12 millions, les démobilisés réclament, à leur tour, la somme de 18 millions de FCFA chacun.

Le FPI condamne cette vague de violence entretenue par des hommes en armes qui ont accompagné M. Alassane Ouattara au pouvoir lors de la crise post-électorale de 2010 - 2011.

Le FPI condamne l'incapacité du régime de M. Alassane Ouattara à garantir la paix et la stabilité du pays.

Le Front Populaire Ivoirien (FPI) s'indigne de ce qu'une dette privée contractée par M. Ouattara soit devenue une dette publique, un fardeau que les ivoiriens sont obligés de subir et d'honorer.

Le FPI fait le constat que le régime de M. Alassane Ouattara a perdu toute légitimité et qu'il est objectivement dans l'incapacité notoire de sortir le pays de la grave crise politique, économique et sociale dans laquelle il l'a plongé.

Le FPI réaffirme qu'il n'y a pas de solution financière à la crise ivoirienne mais plutôt une solution politique qui passe par la démission du gouvernement actuel, la formation d'un gouvernement d'union nationale et de transition, l'organisation des Etats Généraux de la République (EGR) et la refondation de l'armée nationale.

Le FPI présente ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés des douloureux événements que le pays traverse.

Face à la faillite du pays, du fait de l'incapacité de M. Alassane Ouattara, et aux souffrances que vivent quotidiennement toutes les composantes de la nation ivoirienne, le FPI invite les populations et les victimes de la gouvernance du régime au pouvoir à massivement prendre part à la grande marche de protestation et d'interpellation qui aura lieu le samedi 17 juin à Abidjan.

Pour le FPI, la SG, porte-parole
Agnès Monnet




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