Grève de la Cosyfop et de la coalition : Des infirmiers, sages-femmes, aides-soignants... désertent Chu et hôpitaux ; des écoles fermées


Coordination des syndicats de la fonction publique (Cosyfop)
  • Source: linfodrome.com
  • Date: mer. 26 avr. 2017
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La journée du lundi 24 avril a été très pénible pour des malades et leurs parents. Il leur a été demandé de revenir un autre jour pour leurs examens et soins.

C'était le cas aux Centres hospitaliers universitaires (Chu) de Treichville et de Cocody. De nombreux infirmiers, sages-femmes, techniciens, aide-soignants, laborantins... n'ont pas travaillé. Une infirmière que nous avons rencontrés, aux environs de 11h, au Chu de Treichville, a clairement signifié qu'elle ne travaillait pas, ce lundi, pourtant jour ouvrable. A la suivre, elle a pris la résolution de respecter à la lettre le mot d'ordre de grève lancé par la Coordination des syndicats de la fonction publique (Cosyfop) dont elle est membre. « J'observe la grève parce que les revendications formulées par la Cosyfop sont justes et justifiées. Nous ne pouvons pas accepter que le gouvernement nous traite de la sorte. Quand il s'agit de nous, il n'y a rien à faire. Mais quand les autres manifestent, on court leur donner de l'argent », a-t-elle dit en faisant de grands gestes.

Son collègue qui l'a rejointe pour comprendre ce qui se passait a abondé, par la suite, dans le même sens en indiquant qu'il épouse le combat de leurs responsables syndicaux dont l'objectif est d'améliorer leurs conditions de vie et de travail. Au Chu de Cocody où nous sommes rendus par la suite, quelques agents de santé que nous avons interrogés ont refusé de parler de peur d'être sanctionnés. Cependant, l'un d'entre eux, tout en s'éloignant a indiqué qu'ils (agents) observent la grève pour amener le gouvernement à prendre en compte leurs revendications. Si au Chu de Treichville et de Cocody, de nombreux infirmiers, sages-femmes, aides-soignants ont déserté ces structures sanitaires de référence pour cause de grève, ce n'était pas le cas à Yopougon. Au Chu de la commune la plus grande de Côte d'Ivoire, les membres de la Cosyfop étaient à leurs postes. L'un des membres du bureau exécutif de la Cosyfop que nous avons joint par téléphone concernant cette situation au Chu de Yopougon a reconnu qu'il y avait quelques difficultés d'organisation au niveau de cet établissement sanitaire.

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Mais que cela n'était qu'un problème de temps. « Demain, nous allons mieux nous organiser au niveau de cet hôpital de référence afin que nos membres puissent véritablement jouir de leur droit de grève », a-t-il dit. Pour parer à toute éventualité, des responsables de structures sanitaires ont mis à rude contribution les médecins. Au Chu de Treichville, Dr Gilbert (il n'a pas voulu donner son patronyme) était obligé de jouer à la fois le rôle d'infirmier et de médecin. « Je suis seul depuis ce matin. Et je fais avec. J'espère qu'une solution sera trouvée à leurs préoccupations. Sinon c'est compliqué de travailler seul dans un service comme celui-ci », nous a-t-il confié, le visage renfrogné. Au niveau de l'Education nationale et de l'enseignement technique, le même scenario a été observé à un degré moindre.

Si au collège moderne du Plateau, les élèves ont fait cours, le lundi 24 avril, ce n'est pas le cas pour ceux fréquentant le lycée Amondji Pierre d'Adjamé, le lycée classique d'Abidjan et le collège moderne d (...)

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