Juste après son élection, le 16 mars 2017, le nouveau président de la Confédération africaine de football (Caf), Ahmad Ahmad s'est adressé à la presse lors d'une conférence de presse dans une salle annexe de la maison de l'Union africaine (Ua).

Quelles sont les mesures que vous allez tout de suite mettre en application, et quelles sont les choses que vous entendez faire différemment, par rapport à votre prédécesseur ?

Pour être logique, je dois d'abord prendre connaissance des dossiers. C'est après que je pourrais faire une conférence de presse pour dire ''voici les mesures que j'entends prendre''. Mais là, je ne peux pas vous dire, dans l'urgence, ce que je compte faire. Le plus urgent, ce sera la réunion de mon comité exécutif.

Vous avez gagné par une marge conséquente. Qu'est-ce qui, selon vous, dans votre discours, a pu rallier le plus grand nombre de voix ?

J'estime que c'est une alternance normale. Un changement de génération. J'avais toujours dit que beaucoup de présidents de fédération ont changé, et que cela nécessitait au sein de la Caf, un besoin de changement également. C'est tout à fait normal. Donc, il n'y a rien d'étonnant. Il y avait un vrai besoin de changement. Ce qui m'a rendu fier aujourd'hui, c'est la victoire de la démocratie. Le football africain a démontré que nous respectons la démocratie.

L'Afrique a été longtemps sous pression de l'Europe, pour changer la période de la Can. Pensez-vous que cela pourrait arriver sous votre mandat ?

Il n'y a rien qui ne peut se résoudre sans le dialogue. Je suis moi-même un homme de dialogue. Mais cela ne veut pas dire que nous n'allons pas protéger ce qui est acquis. J'estime que le fait est là: la Can se déroule tous les deux ans. Mais j'ai déjà dit dans mon programme, qu'il va y avoir une réflexion approfondie. Cependant, ce n'est pas dans l'immédiat. Cette anné (...)

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