Économie : Ce que l'État exige des promoteurs de sociétés d'agro-business

  • Source: linfodrome.com
  • Date: lun. 06 mars 2017
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« Le directeur de la police économique et d'autres officiers sont allés voir les dirigeants de sociétés d'agro-business en détention préventive à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca), le lundi 1er mars 2017 ».

C'est l'information livrée le jeudi 2 mars 2017 par Maître Goba David, avocat au barreau de Côte d'Ivoire, qui assure la défense du président fondateur de Respiidia world group, Grobry Marc Michel, sous mandat de dépôt depuis le 13 janvier 2017. La raison de cette visite, a informé Me Goda, est que ces dirigeants de la police étaient en ces lieux pour rencontrer ces promoteurs de sociétés d'agro-business afin de leur demander la liste de leurs souscripteurs. « Les dirigeants en détention leur ont répondu que leurs bureaux ont été cassés. Pour M. Grobry, 20 ordinateurs ont été emportés. Allez interroger les ordinateurs », a rapporté Me Goba.

Ce dernier s'est offusqué du comportement de l'État dans la gestion de cette crise. « Si l'État voulait bien faire les choses, c'est-à-dire défendre les banques, sans faire mal aux souscripteurs, il n'avait qu'à demander aux promoteurs d'agro-business d'arrêter, de ne pas prendre de nouvelles souscriptions, mais de payer ceux qui ont souscrit », a-t-il mentionné. Revenant à son client, il a rappelé que ce dernier était dans les dispositions pour payer ses souscripteurs et que, pour cela, il avait demandé trois mois. « Aujourd'hui, avec les casses subis, la destruction et l'abandon de plantations, la fuite de certains dirigeants de coopératives, M. Grobry, ne peut plus rien faire », a mentionné l'avocat du président fondateur de Respiidia.

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S'agissant du remboursement d'une partie du capital investi par les souscripteurs, Me Goba a indiqué que lorsque l'État poursuit la répression d'une infraction, c'est son droit de geler les comptes des sociétés. Il a noté qu'il s'agit là d'u (...)

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