Agboville : Des gangsters emportent 650 millions de F Cfa en quatre attaques


(Photo d'archives pour illustrer l'article)
  • Source: Soir Info
  • Date: lun. 28 nov. 2016
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Contrairement à leurs compatriotes, les plus nombreux heureusement, venus en Côte d'Ivoire pour gagner honnêtement leur vie, eux ont choisi la voie de la facilité. Ils ont choisi de se faire un nom, dans le domaine infect de la criminalité.

Ces indignes « ambassadeurs » du Burkina Faso sont Ballia Lamoudy, Abdul Aziz Ouattara, tous deux âgés de 34 ans, Patrice Béréwondougou, 29 ans, et Tambi Ouédarogo, 30 ans. Ce sont des malfaiteurs endurcis, auteurs de plusieurs attaques à main armée. Des hauts faits honteux dans leur domaine, on leur en connaît. Et non des moindres.

On apprend que ces quatre individus se signalent d'abord à Guiglo, dans une micro-finance, d'où ils emportent la somme de 15 millions de F Cfa. Leur appétit est ainsi aiguillé et parti pour ne plus s'estomper. Ils croient, à présent, aux propos de ceux qui leur ont dit qu'en Côte d'Ivoire, il y a suffisamment à boire et à manger. Alors, un peu plus tard, ces sinistres gars embarquent dans un véhicule et foncent en direction de la ville de Man où ils ont repéré une cible. Ils y font un blessé grave, avant d'emporter la coquette somme de 65 millions de F Cfa. Mais vraisemblablement, tous ces sous, engrangés facilement, ne sont pas faits pour altérer leur soif de sévir à nouveau.

Dans la foulée, ils apprennent que les sous circulent très bien dans la région de la Nawa . Une région où se pratique la cacao-culture, qui fait le bonheur financier de nombre de planteurs. Les quatre criminels qui prennent le soin de ficeler leur plan à l'avance, après une parfaite reconnaissance des lieux, font leurs valises et débarquent à Soubré. Ils frappent peu de temps après, et ça leur rapporte un important magot. A savoir, la somme de 220 millions de F Cfa. Un vrai confort financier qui aurait pu enfin les amener à mettre un terme à ce job malsain. Que non ! C'est bien trop chic, pour qu'ils arrêtent.

Les nanas, les repas copieux renforcés par le bon alcool, loin de la senteur à faire vomir des gbêlế. Non, la vie est terriblement belle pour qu'ils se permettent un arrêt en si bon chemin. Alors, Tambi, Ballia, Ouattara et Béréwondougou partent (...)

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