Grève dans la Fonction publique : Tout sur les exigences des syndicats de fonctionnaires


Les discussions entre les syndicalistes (à gauche) et le ministère de la Fonction publique n'ont pas donné de résultats escomptés (Photo DR)
  • Source: L'Inter
  • Date: sam. 19 nov. 2016
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La semaine dernière a été marquée par deux arrêts de travail au niveau de la Fonction publique. Deux faitières regroupant chacune des syndicats de fonctionnaires ont paralysé toute la Fonction publique, avec des mots d'ordre qui ont été largement suivis.

Le mot d'ordre du premier arrêt de travail a été lancé par l'Intersyndicale de l'enseignement préscolaire et primaire de Côte d'Ivoire (Isepp-Ci), organisation regroupant 14 syndicats sur les 18 que compte l'enseignement primaire public. Cette grève de l'Isepp-Ci a paralysé toutes les écoles préscolaires et primaires publiques du pays pendant toute une semaine (du lundi 07 au vendredi 11 novembre 2016).

Le second mot d'ordre de grève était l'affaire de la Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public de Côte d'Ivoire, présidée par Gnagna Zadi Théodore. Cette plateforme revendique plus de 50 syndicats issus de toutes les 7 familles d'emplois de la Fonction publique.

On comprend pourquoi toute l'administration publique a été paralysée pendant les 3 jours qu'a duré le mouvement de grève (du 08 au 10 novembre 2016). Le premier constat qui se dégage, c'est que ces deux mots d'ordre d'arrêt de travail ont été observés dans la même semaine, c'est-à-dire entre le 07 et le 11 novembre. Le deuxième constat, réside au niveau des revendications formulées par ces deux faitières, dont certaines se rejoignent.

L'Isepp-Ci, conduite par Bli Blé David, exige du gouvernement, le paiement de la totalité des arrîérés liés à l'indemnité de logement et à la bonification indicaire, le retrait pur et simple de l'arrêté 0066/MEN/DELC du 12 août 2016 portant organisation de la semaine de travail dans le primaire et de la circulaire n°3392 du 12 août 2016 portant organisation de la semaine de travail dans le préscolaire. Elle demande aussi le retrait de l'ordonnance 2012-303 du 04 avril 2012 portant organisation des régimes des pensions gérées par l'Ips-Cgrae, le respect des libertés syndicales qui induit la levée de la meusre de l'interdiction des précomptes des cotisations syndicales à la source, la revalorisation des indemnités dans les écoles maternelles et primaires. Enfin, l'Isepp-Ci veut voir réglée la question du premier mandatement de l'instituteur, celle des concours professionnels notamment les concours des inspecteurs de l'enseignement primaire public et de l'Ena et la question des instituteurs adjoints.

Comme l'Isepp-Ci, la Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public réclame elle aussi le retrait de l'ordonnance 2012-303 du 04 avril 2012, assortie du décret n°2012-365 du 18 avril 2012 portant réforme des régimes de pensions publiques gérées par l'Ips-Cgrae et le paiement des divers stocks d'arriérés dus aux fonctionnaires. En dehors de ces deux revendications, qui sont des questions transversales qui concernent l'ensemble des fonctionnaires, Gnagna Zadi et ses camarades de la plateforme revendiquent également l'intégration des agents journaliers du secteur public à la Fonction publique, comme ce fut le cas pour les filles et garçons de salle des formations sanitai (...)

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