Enseignement secondaire catholique : Des directrices d'établissements accusées du détournement de plusieurs millions de F Cfa
Ce qu'il s'est passé à la résidence de l'Évêque jeudi dernier


(Photo d'archives pour illustrer l'article)
  • Source: Soir Info
  • Date: mar. 13 sept. 2016
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Dames Payne Michelle Aho, Sess Esseblé Clarisse et Ban Amelan Marie-Flora, respectivement directrices des collèges « Kirmann », « Pango » de Daloa et Saint-Charles d'Issia, sont démises de leurs postes.

L'information émane des membres du Syndicat national des enseignants du secondaire catholique de Daloa. Ce sont ces derniers qui, en compagnie de leur Secrétaire général (S.G), Bogonamou Mathieu et Niava Privat, Pca dudit syndicat, nous l'ont dit le week-end dernier. « On vous a fait appel pour dénoncer une situation qui se passe au niveau de l'enseignement secondaire catholique de la région du Haut-Sassandra », soutiennent-ils d'entrée. Puis d'ajouter qu'ils ne sont pas du tout contents de Monseigneur Maurice Konan Kouassi, Évêque du diocèse de Daloa.

En effet, selon ces syndicalistes, dans le courant du mois de septembre 2015,  sur instruction de l'homme de Dieu, plainte est déposée par Atta Amichia, Curé de la paroisse « Christ Roi » de Daloa, contre ces dames. A la suite donc de cette plainte déposée auprès du procureur près le tribunal de première instance de Daloa, ces patronnes d'établissement, sous contrôle du Diocèse de Daloa, avaient été arrêtées et écrouées à la prison civile de Daloa. Elle sont accusées des faits d'abus de confiance et de détournements de fonds portant sur la somme totale de 29 138 976 F Cfa.

Mais à leur grande surprise, avancent ces syndicalistes, ces trois mises en cause sont carrément remises en liberté. Et ce, toujours selon eux, sur saisie de l'Évêque demandant au procureur de la République de lever les poursuites contre les trois dames. Et mieux, il mène les démarches, en vue de les réintégrer à leurs postes. C'est ce qui soulève l'ire de nos interlocuteurs qui disent être déterminés à faire barrage à cela. « Nous sommes farouchement opposés à leur réintégration. Ce sont des attitudes qui n'honorent pas du tout notre corporation. Si l'Évêque nous impose cela, nous allons paralyser les établissements secondaires de la région ,» menacent-ils.

Pour en savoir davantage sur cette affaire, nous décidons de prendre langue avec l'Évêque. Ainsi, le jeudi 8 septembre 2016, nous nous rendons à sa résidence, aux alentours de 10h. Le vigile, à qui nous nous présentons, part nous annoncer auprès de Monseigneur. Il revient peu de temps après nous dire que nous sommes autorisé à rencontrer l'homme de Dieu.

Une fois à l'intérieur de la cour, nous sommes reçu par un prêtre qui répond au nom de Tra-Bi. Celui-ci nous indique être la personne la mieux indiquée pour nous entretenir sur cette affaire. Et cela, en présence de l'Évêque qui, se tenant à la terrasse de sa demeure, passait un coup de fil. Le prêtre qui nous installe à l'angle de la terrasse, tient à nous préciser qu'il n'aime pas les journalistes. Toutefois, ajoute-t-il, il est disposé à discuter avec nous. Dès que nous rentrons dans le vif du sujet, le prêtre s'éclipse un moment dans la maison de l'Évèque et revient peu (...)

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