JO 2016 / De Bouaké à Rio de Janeiro : Cissé Cheick Sallah, le parcours d'un grand champion
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Les efforts de Cissé Cheick Sallah sont récompensés
  • Source: L'Inter
  • Date: mar. 23 août 2016
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Sacré champion olympique dans la catégorie des moins de 80kg lors du tournoi des Jeux Olympiques de Rio 2016, Cissé Cheick Sallah Junior est une graine de champion.

Son parcours ponctué d'exploits inédits atteste que la médaille d'or  remportée vendredi à l'Arena Carioca n‘est pas un fait du hasard.

Ces deux dernières années, le natif de Bouaké, où il a vu le jour le 19 septembre 1993, s'est taillé une réputation de gagneur en se frottant aux plus grands. « Je suis très fier de moi, c'est la récompense de trois ans de travail. Je suis heureux d'avoir remporté cette médaille. Je remercie et félicite mes entraîneurs. Merci au ministre des Sports, au président de la fédération, à mes parents et à tous ceux qui m'ont soutenu et aidé à atteindre ce niveau. Je dédie cette médaille au président de la République. Merci à toute la population ivoirienne. Merci aux Brésiliens parce que dès le premier combat, le public m'a adopté comme s'il me connaissait longtemps auparavant », a-t-il déclaré après sa victoire.

Pour l'or olympique, cette année, l'athlète a sacrifié ses études à l'Institut national de la jeunesse et des sports pour se consacrer uniquement au taekwondo. Récompense méritée, doit-on dire.

 

Les études sacrifiées pour le taekwondo 

Avant de devenir l'étoile du taekwondo ivoirien à 22 ans, le fils de Cissé Abdel Kader s'est révélé lors de la 1ère Coupe du monde par équipe de taekwondo en Afrique en 2013 à Abidjan.

Face à des athlètes habitués aux grandes compétitions mondiales, Cissé Cheick Sallah s'est illustré de fort belle manière en faisant montre de bonnes qualités athlétiques. L'enfant de Dar-Es-Salam n'a pas tremblé devant les Russes, les Chinois, les Américains et les Mexicains. Son courage, sa hargne et son agressivité ont convaincu l'encadrement technique dirigé par Me Tadjou Attada de son maintien en sélection nationale. Une opportunité que saisit le jeune Cheick pour s'imposer dans cette équipe nationale où les places de titulaires coûtent très cher. Dès lors, il va s'imposer comme l'une des valeurs sûres de cette équipe.

A Tunis, au Championnat d'Afrique en mai 2014, l'athlète de Maître Kragbé Christian, qui l'a forgé dans son club Inéka à Koumassi, réalise un bon coup en décrochant le titre de champion d'Afrique de sa catégorie. Dans la foulée, il monte également sur le podium à l'Open International de Carthage, en Tunisie, la même année. C'est le début d'une aventure internationale fabuleuse et riche en évènements. 

Après Tunis, Cissé Cheick Sallah se présente à l'Open international de Corée, à Geyongju. Mais encore inexpérimenté, il est stoppé en quart de finale. Pour autant, Cissé ne s'avoue pas vaincu. Mieux, grâce à ses résultats précédents, il obtient de précieux points qui lui permettent d'être invité au Tournoi du Grand prix initié par la Fédération mondiale à Astana, au Kazakhstan, en août 2014, où Cissé va découvrir pour la première fois de sa vie les réalités d'un Grand prix. Ensuite, c'est (...)

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