Hier, au procès de Simone Gbagbo / Blédé Dehora (avocat) : « Qu'on fasse à madame Gbagbo ce qu'on a envie de lui faire »


(Photo d'archives)
  • Source: linfodrome.com
  • Date: mer. 27 juil. 2016
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Le témoignage de Tahirou Kouyaté, chauffeur résidant à Abobo et âgé de 46 ans a débouché sur des échanges assez corsés entre le juge Boiky Kouadio et Blédé Dehora, membre de l'équipe de défense de Simone Gbagbo. En effet, lors de l'audience d'hier mardi 26 juillet 2016 au Palais de Justice d'Abidjan-Plateau, les deux parties ont eu du mal à s'entendre sur la qualité du sieur Kouyaté après que celui-ci ait décidé de se constituer partie civile pour son frère qui aurait été blessé lors du bombardement du marché Siaka Koné à Abobo.

La Défense à travers Dirabou Mathurin puis Blédé Dehora explique que selon la procédure, un témoin qui se constitue partie civile ne peut plus être considéré comme tel. « Vous êtes un homme de droit. Nous sommes en Cour d'Assises. Le civil vient après le criminel. J'entend vous le signifier quand il y aura une suspension d'audience pour que tout soit clair. On ne va pas passer le temps à dialoguer sur ça maitre. Ou bien, vous considérez cela comme un incident », répond alors le juge à l'avocat de l'ex-Première dame. « Je ne sais pas pourquoi nous n'avons pas le droit de parler », réplique alors Blédé Dehora. Mais, ce commentaire de l'avocat n'est pas du goût du juge qui le menace. « Maitre, si vous continuez cela, je vais considérer cela comme un outrage », lance le magistrat. 

 

L'équipe de défense de Simone Gbagbo choisi donc de parler d'un incident dans la procédure. « Nous considérons cela comme un incident selon les termes de l'article 413. Les personnes ne peuvent pas être entendues comme témoins en étant partie civile », commente Me Blédé. Après cette intervention de la défense,le juge suspend la séance non sans avoir entendu les autres parties. Cette situation, l'équipe de défense de l'ex-Première dame va ensuite décrier cette situation devant les journalistes. « Quand le monsieur est venu au départ, il a dit qu'il se constituait partie civile pour son frère qui est blessé. Nous avons voulu bien nous informer et on nous a dit que ce n'est pas le moment des parties civiles alors que ceux qui viennent sont des parties civiles. Soit ils sont témoins soit, ils sont partie civile (…).  C'est la question qu'on posait simplement parce que le code de procédure pénale traite le témoin d'une seule façon. Soit il est partie civile soit il est témoin. Nous avons seulement voulu faire constater cela (…).L (...)



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