Relations Côte d'Ivoire-Burkina : Un autre problème gênant entre Ouattara et Roch Kaboré
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(Photo d'archives)
  • Source: L'Inter
  • Date: sam. 16 juil. 2016
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Les nuages qui se dissipent peu à peu dans le ciel des relations entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire n'occultent pas certains problèmes sérieux, qui perturbent la sérénité sur l'axe AbidjanOuagadougou.

Une situation tout aussi grave que les affaires des écoutes téléphoniques et autre mandat d'arrêt contre l'ex-président burkinabé exilé en terre ivoirienne Blaise Compaoré, gêne la bonne entente et la dynamique de décrispation amorcée entre leur deux pays par les présidents Alassane Ouattara et Blaise Compaoré. C'est la question des 20.000 clandestins de la forêt classée du Mont Péko, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire dont la situation se pose plus que jamais avec acuité, aussi bien chez les dirigeants ivoiriens que les autoriés burkinabé.

En effet, le Conseil des ministres tenu le jeudi 7 juillet dernier a adopté une communication relative à cette situation, autorisant la mise en œuvre du ''Plan d'action d'urgence'' dit du Mont Péko. Ce plan d'action, élaboré par le Gouvernement avec la collaboration du coordonnateur humanitaire du système des Nations unies, selon le porte-parole du gouvernement, le ministre Bruno Koné, vise à mettre définitivement un terme à l'exploitation abusive et illégale du parc du Mont Péko, occupé par des populations clandestines, qui s'y sont installées à la faveur des crises survenues en Côte d'Ivoire. Ainsi, le conseil a instruit les membres du gouvernement concernés, à savoir les ministres chargés de la Solidarité, des Eaux et forêts, de l'Environnement, de l'Intérieur et de la sécurité, et de la Santé à l'effet de prendre les mesures diligentes pour la mise en œuvre du plan arrêté avant la fin du mois de juillet 2016. En clair, il s'agit de veiller à ce que la forêt classée soit évacuée de tous ses occupants clandestins, selon les bonnes dates retenues, d'ici le 27 juillet prochain.

Notons que le plan adopté par les dirigeants ivoiriens comporte une campagne d'information et de sensibilisation à la cohabitation pacifique auprès des infiltrés et des communautés d'accueil, le renforcement du dispositif sanitaire, la mise à disposition d'un fonds de contingence pour les ménages vulnérables et la sécurisation du parc et de ses alentours. Clairement, il ne spécifie aucun site d'accueil pour les concernés. Là commencent les inquiétudes des dirigeants burkinabé qui s'interrogent sur ce que vont devenir leurs ressortissants en terre ivoirienne.

En effet, selon les confidences (...)

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