Abidjan / Tracasseries routières : L'État enregistre 25 milliards de F cfa de pertes par an
Des acteurs font des propositions contre les barrages illicites


Réunis à Grand-Bassam, les acteurs du Pfctcal ont interpellé le gouvernement à travers une série de recommandations. (Photo DR)
  • Source: L'Inter
  • Date: lun. 11 juil. 2016
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«Amélioration de l'indicateur de performance de la route Abidjan-Grand Bassam-Aboisso-Noé», tel est le thème d'un atelier organisé récemment à Grand- Bassam, à l'initiative du Projet de facilitation du commerce et du transport sur le corridor Abidjan-Lagos (Pfctcal).

L'objectif de cet atelier, financé par la Banque mondiale, est de sensibiliser les différents acteurs de la route à une prise de conscience sur leur obligation de faire du corridor routier Abidjan-Noé un modèle de compétitivité de couloir économique dans la sous-région.

En effet, l'Etat ivoirien enregistre une perte due aux tracasseries routières selon une étude de la Banque mondiale en 2008, de 95 à 150 milliards de F cfa par an, dont 17 à 25 milliards de F cfa pour la seule agglomération d'Abidjan. L'institution financière mondiale révèle, par ailleurs, pour l'année 2014, une perte annuelle de 304,5 milliards de F cfa.

Mme Coulibaly Diabaté, chef de cabinet du ministre des Transports, intervenant au nom de Gaoussou Touré, a rappelé que dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de développement du secteur des transports, la réalisation de l'intégration régionale, la Cedeao a élaboré quatre conventions. Il s'agit des conventions Tie et Trie, la convention additionnelle A/SP/1/5/90 et celle instituant la carte brune Cedeao, qui visent la réduction des coûts de transport nécessaires à la compétitivité des économies des Etats membres de la communauté. Mais, déplore-t-elle, ''les résultats sont certes à saluer, mais ils ne sont pas à la mesure des efforts déployés''.

Quant à Sarr Adama, conseiller spécial du ministre de l'Economie et des finances, il a indiqué que les rackets affectent la compétitivité des entreprises et les recettes fiscales. Poursuivant, le représentant de Koné Adama a révélé que "les rackets suscitent la flambée des coûts d'exploitation des véhicules, rendant ainsi les produits ivoiriens peu compétitifs".

Pour le président du Comité national de facilitation (Cnf), Touré Abdoulaye, par ailleurs secr (...)

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