Abandonnés depuis l'accord de Ouaga : Des ex-combattants veulent livrer des secrets d'Etat


(Photo d'archives pour illustrer l'article)
  • Source: L'Inter
  • Date: vend. 08 juil. 2016
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Plus de neuf ans après sa signature (4 mars 2007) par le président ivoirien d'alors Laurent Gbagbo, le chef des Forces nouvelles, Guillaume Soro, et le président burkinabé, Blaise Compaoré, l'Accord politique de Ouagadougou n'a pas encore fini de livrer ses secrets.

Si officiellement cet accord visait à ramener la paix en Côte d'Ivoire et à réunifier le pays, plusieurs accords complémentaires ont été signés par la suite et prévoyaient l'intégration de certains agents des finances des ex-Forces nouvelles qui remplissent les conditions requises, dans des régies financières, notamment les Douanes, les Impôts et le Trésor public.

Rencontrés avant-hier mardi 5 juillet, à Abidjan, plusieurs d'entre eux, qui ont requis l'anonymat, ont exprimé leur mécontentement quant à la tournure prie par les événements. Ces ex-agents des finances des ex-zones Centre, nord et ouest (Cno) de la Côte d'Ivoire des ex-Forces nouvelles (ex-rébellion) se disent oubliés de l'Accord politique de Ouagadougou. Selon eux, alors que certains de leurs camarades de lutte sont déjà immatriculés à la Fonction publique (Direction générale des Douanes et Direction générale des Impôts) depuis des années, près de 200 sont encore à attendre une hypothétique intégration à la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique.  «Nous sommes tout simplement les ex-éléments des Forces nouvelles qui ont servi dans les zones Centre nord et ouest (Cno) à ''La Centrale'' comme régisseurs, régisseurs adjoints, chefs de poste, agents de taxation ou en encore membres du Secrétariat général et pour qui les Accords politiques complémentaires de Ouaga prévoyaient l'intégration dans les différentes régies financières de l'Etat», font savoir ces ex-combattants le cœur meurtri. «Nous sommes suspendus aux lèvres du président de la République. En effet, nous sommes encore un peu moins de 200 à vivre dans des conditions précaires d'extrême indignit&e (...)

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