Port-Bouët / Double assassinat : Un élève de Terminale et son frère en classe de 3ème abattus


(Photo d'archives pour illustrer l'article)
  • Source: Soir Info
  • Date: mar. 05 juil. 2016
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La peine est terrible pour les Zamblé, famille résidant au quartier « Jean-Folly », dans la commune de Port-Bouët.

Cette famille connue pour être sans histoire, selon son entourage, a été  victime d'un double assassinat qui laisse encore en émoi, tout le voisinage. Tout simplement cruel.

En effet, à en croire nos sources, dans la nuit du jeudi 30 juin 2016, alors qu'ils sont à la maison avec leurs parents, le jeune N'Guessan  Bi Yah Mardochée, élève en classe de Terminale et son cadet N'Guessan Bi Prince, qui lui est élève en classe de Troisième, reçoivent un coup de fil. Un coup de fil apparemment, d'une personne qu'ils connaissent assez bien et qui les invite à la rejoindre. Sur ce, les deux frères sortent du logis familial.

Mais avant, à leur géniteur N.Z.B.L., en service au ministère des Affaires étrangères, explique-t-on, ils indiquent aller juste prendre de l'air. Il est un peu plus de 20h à ce moment-là. Quelques instants plus tard, des coups de feu se font attendre dans le quartier, juste à l'arrière du groupe scolaire « Les Séraphins ». Et c'est la débandade. Chacun court à grandes enjambées pour se mettre à l'abri, afin d'éviter de prendre une balle perdue. Malheureusement, deux jeunes gens du quartier n'auront pas cette chance. Ils n'ont pu se mettre à l'abri des tirs. Car vraisemblablement, les coups de feu leur étaient destinés. Ils ont donc été abattus par un quidam que des témoins voient prendre la fuite pour se fondre dans la nature, à la faveur de l'obscurité.

Peu de temps après, un des voisins du quartier déboule dans la cour de N.Z.B.L. Il lui parle des tirs et de la mort de deux jeunes gens, abattus justement par ces coups de feu. Mais le voisin précise que dans la panique, il a préféré décamper pour éviter de prendre une balle perdue. Et par conséquent, il ne peut évoquer les circonstances exactes de ces tirs. Encore moins, parler des victimes qu'il n'a pu distinguer. N.Z.B.L. rétorque qu'il a effectivement entendu les tirs. Et donc de ce pas, il va aller demander à ses deux fils, sortis à l'instant, de rentrer tout de suite à (...)

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