Graves menaces sur les 8èmes jeux de la Francophonie : Les graves révélations d'un membre du comité d'organisation


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  • Source: linfodrome.com
  • Date: jeu. 26 mai 2016
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Dans un communiqué dont copie nous est parvenue, un membre du comité National d'organisation des 8èmes jeux de la Francophonie sous les initiales de B.T fait de troublantes révélations sur l'atmosphère malsaine qui règne au sein dudit comité.

La Côte d'Ivoire accueille la 8ème édition des Jeux de la Francophonie du 21 au 30 juillet 2017 à Abidjan. Elle vise une participation record de 4.000 jeunes artistes et sportifs en provenance des 80 pays membres de l'Organisation Internationale de la Francophonie. Mais à ce jour qu'en est-il de l'état des lieux ? Il faut dire que de nombreux défis sont à relever, sinon l'image du pays ainsi que celle des autorités sera mise à mal.

La menace estudiantine

Le Campus de l'Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody a été choisi pour  héberger les participants aux Jeux. S'il est bien réaménagé, il pourrait abriter toutes les délégations participantes. Mais, un grave problème se pose. Où reloger les étudiants qui y résident déjà lorsqu'on sait que les Résidences universitaires périphériques de Mermoz, Cité rouge et Riviera ne sont pas encore opérationnelles. Les autres cités d'Abobo, Yopougon, Port-Bouët, Williamsville et autres étaient dans un passé très récent, les nids des squatters des supplétifs de l'armée proche du Pouvoir.  Que faire des étudiants handicapés qui n'ont leur salut que par leur proximité avec les salles de cours ?

La plus grosse inquiétude vient du fait qu'également, le restaurant universitaire serait réhabilité. Or, il n'y a pas que les résidents sur le campus qui y mangent. Il est ouvert à tous et permet aux jeunes d'avoir de quoi à manger pendant leur période de déjeuner et de dîner. Les syndicats des étudiants avaient un moment fait parler d'eux et nous ne sommes toujours pas à l'abri de surprises désagréables de leur part si rien de concret ne leur est proposé.


Le grand retard des infrastructures

La Côte d'Ivoire, pour être retenue à organiser les Jeux, s'est engagée fermement à mettre à disposition des compétiteurs, des infrastructures sportives et culturelles aux normes internationales. Car, il ne peut avoir de Jeux, s'il n'y a pas d'infrastructures et les équipements qui vont avec.

A ce niveau, le Premier Ministre ivoirien, Président du comité de Pilotage des Jeux, avait lancé en grande pompe le démarrage des travaux des Infrastructures en début d'année 2016. Ce sont entre autres : Les STADE HOUPHOUET BOIGNY, ROBERT CHAMPROUX et de L'UNIVERSITÉ ; Le COMPLEXE SPORTIF de TREICHVILLE ; l'INJS ; l'ESPACE CANAL AUX BOIS ; le CNAC CAFE-THEATRE ; le MUSEE DES CIVILISATIONS, la BIBLIOTHEQUE NATIONALE ET L'INSAAC.

Mais depuis, plus rien. Or les chantiers sont nombreux et le temps passe allégrement. Pourtant s'il y a une chose avec laquelle on ne triche pas, ce sont les constructions et les réhabilitations. Car ça saute aux yeux tout de suite lorsque c'est fait approximativement.

Les divisions internes

La Côte d'Ivoire veut faire de l'organisation des Jeux de la Francophonie à Abidjan, un support de cohésion sociale  et de consolidation de l'unité entre ses fils. Aussi, à travers les Jeux, le pays veut redorer le blason de son image ternie par plusieurs années de violences et de conflits. Mais au regard des échos qui nous parviennent régulièrement à l'extérieur de la maison du Comité National des Jeux de la Francophonie, de profondes dissensions et des conflits à répétitions entre les directeurs, les membres du personnel et certains de leurs employés sont constamment visibles. Il y existerait des « clans » qui se regarderaient en chien de faïence. Un certain Jean-Louis KOFFI, second directeur général adjoint, serait à la base de plusieurs coups bas et divisions au sein de la structure. Et dans cette bataille, deux Présidents de Commissions techniques sont déjà morts, celui de l'hébergement et celui de la Régie son et lumière.

M. Epiphane Zoro, ex-directeur du Comité, a dû plier bagage sous la pression de certains blocages. Et le nouveau directeur, Alla François, se débat entre les cordes de sa propre administration, les appétits de ses proches collaborateurs et les influences des politiques. L'institution passerait plus son temps à régler des « palabres » qu'à avancer. Comment réussir les jeux si une telle ambiance délétère persiste ? Le Comité National des (...)

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