Politique nationale / Des secrets livrés sur la nouvelle Constitution
Les dispositions qui vont changer


(Photo d'archives)
  • Source: L'Inter
  • Date: mer. 27 avr. 2016
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La rédaction de la nouvelle Constitution ivoirienne est presque terminée, du moins si l'on se réfère à la publication de l'hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, dans sa dernière parution d'hier lundi 25 avril 2016.

Le chef de l'État, Alassane Ouattara, a confié le projet à l'un de ses fidèles lieutenants, Cissé Ibrahima dit Bacongo. Juriste de formation, ex-avocat d'affaire, enseignant de droit à l'université, celui-ci a été membre de la sous-commission consultative chargée de la rédaction de l'actuelle loi fondamentale, selon Jeune Afrique. C'est donc à un juriste averti que le président Ouattara a confié une aussi importante mission. Cet ex-ministre de l'Enseignement supérieur, puis de la Fonction publique et aujourd'hui conseiller spécial chargé des Affaires juridiques, serait bien avancé sur le projet. « Il ne s'agit pas d'une simple révision, mais d'une vraie réforme, d'une nouvelle Constitution qui va donner naissance à la troisième République », a expliqué à JA ce collaborateur de Ouattara. ''Troisième République'', le slogan est lâché. Le président Ouattara souhaite terminer ses deux mandats en beauté en offrant à la Côte d'Ivoire une Constitution qui la réconcilierait avec elle-même. Plusieurs articles devront être abrogés, parmi lesquels le fameux (?) article 35 qui fixe les conditions d'éligibilité : « Le Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct. Il n'est rééligible qu'une fois. Le candidat à l'élection présidentielle doit être âgé de quarante ans au moins et de soixante quinze ans au plus. Il doit être Ivoirien d'origine, né de père et de mère eux-mêmes Ivoiriens d'origine. Il doit n'avoir jamais renoncé à la nationalité ivoirienne. Il ne doit s'être jamais prévalu d'une autre nationalité. Il doit avoir résidé en Côte d'Ivoire de façon continue pendant cinq années précédant la date des élections et avoir totalisé dix ans de présence effective(...) ». Pour le numéro 1 ivoirien, cet article doit être revu pour être adapté aux nouvelles réalités sociologiques de la Côte d'Ivoire. Il est prévu un poste de vice-présidence dans la nouvelle Constitution, comme le souhaite le chef de l'État. Le conseiller Bacongo et ses collaborateurs auraient comme boussole plusieurs lois fondamentales, dont celles des États-Unis, du Nigeria, du Ghana. Dans chacune des Const (...)

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