Viol présumé des étudiantes à l'Université F.H.B, pratique de l'excision : Constance Yaï brise le silence et interpelle l'Etat


(Photo d'archives)
  • Source: Soir Info
  • Date: mar. 26 avr. 2016
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Présidente-fondatrice de l'Association ivoirienne des droits de la femme (Aidf), Constance Yaï, a crié son ras-le-bol, face au viol présumé d'étudiantes, à l'Université Félix-Houphouët-Boigny, à l'occasion des affrontements entre policiers et étudiants.

«Quiconque viole, doit être sanctionné. Un policier qui viole doit, à la fois, être sanctionné et déshabillé. Si ce sont des étudiants, il faut les emprisonner », a-t-elle fait savoir, le mercredi 20 avril 2016, à Cocody, lors de la 2è édition du procès fictif sur le thème de l'excision, et la dédicace de son œuvre ‘'Les traditions prétextes-Le statut de la femme à l'épreuve du culturel''.

Avant cela, elle a invité les autorités actuelles à veiller à l'application de la loi N°98-757 du 23 décembre 1998 qui proscrit la pratique de l'excision. «Nous avions été vilipendées de 1992 à 1998, lorsque nous combattions ces pratiques. Ces pratiques doivent cesser », a indiqué l'ancienne directrice de la francophonie.A l'endroit de celles qui ont été excisées, et qui souhaitent recouvrer leur membre, Constance Yaï préconise la chirurgie réparatrice. « Avec ça, elles pourront retrouver leur féminité », a-t-elle dit.


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