Touba / L'auteur de sa grossesse jugé : Une élève de 5ème d'une douzaine d'années met en difficulté le tribunal


(Photo d'archives pour illustrer l'article)
  • Source: Soir Info
  • Date: lun. 18 avr. 2016
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T.K., environ 17 ans, est un sacré veinard. Apprenti-menuisier à Touba, le jeune homme, présenté devant le tribunal le mercredi 13 avril 2016, s'en tire à bon compte, in extremis, dans un procès où la salle d'audience était pleine à craquer.

Retour sur les faits. Tout commence au mois de janvier 2016, quand T.K. s'amourache de O.M., une mineure d'une douzaine d'années, en classe de 5ème, dans un lycée de la ville. Ayant obtenu les faveurs de cette belle nymphe innocente, notre Don Juan marque son territoire. Ainsi, il va se délecter sans retenue, des rondeurs pourtant à peine naissantes, de sa jeune dulcinée. Et voilà que ses coups de hanche à n'en plus finir, produisent le résultat qu'il ne souhaitait sans doute pas maintenant. O.M. est enceinte. C'est le branle-bas au sein du couple de novices, qui ne sait quoi faire devant une situation si embarrassante. La mort dans l'âme, O.M. finit par se confier à sa mère. « Safroulaye ! », s'exclame cette dernière, la quarantaine, qui n'a pas d'autre enfant à part O.M. La mère ne veut pas de cette grossesse qui pourrait compromettre l'avenir scolaire de sa fille. Elle empoigne donc cette dernière et la conduit chez une sage-femme, au Chr de la ville. Elle demande à l'agent de santé de faire avorter clandestinement sa fille.  Manque de pot. Il se trouve que la sage-femme n'est pas prête à déchirer son Corpus Hippocratum (serment d'Hippocrate) qui défend une telle pratique dans le corps médical. La sage-femme prend plutôt le soin de guider l'adolescente et sa mère vers l'amant T. Karim. Ce dernier accueille bien l'idée de recueillir sa chérie. Mais mieux, il pense qu'il faut ipso facto demander O.M. en mariage. Malheureusement pour lui, S. Adama, le père de sa dulcinée, est déjà au courant de tout. Il refuse donc de « croquer » les dix noix de colas à lui offertes. Et pis, il va déposer plainte à la police contre le « metteur enceinte ». Ce dernier est arrêté et déféré pour attentat à la pudeur consommé sans violence sur mineure. Le jour du procès, le procureur se laisse aller à un sévère réquisitoire à (...)

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