Menaces terroristes / La ville de Bouaké bouclée par l'armée


Les grands hôtels de la ville, les grandes artères et les lieux publics sont surveillés comme du lait sur le feu à Bouaké. (Photo d'archives)
  • Source: Soir Info
  • Date: mer. 30 mars 2016
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Depuis les attaques terroristes de Grand-Bassam, la ville de Bouaké est devenue pratiquement une « garnison militaire ».

Au début, les hommes en tenues qui se faisaient très discrets dans leur mission sont passés à une autre phase de sécurisation des biens et des personnes depuis un certain temps dans la capitale de la région de Gbêkê et ses environs. Les grands hôtels de la ville, les grandes artères et les lieux publics sont surveillés comme du lait sur le feu. Pour circuler librement aujourd'hui dans la ville de Bouaké, il faut montrer patte blanche. Aucun véhicule ni moto ou mobylette ne circule dans la ville sans tomber sur un dispositif de sécurité des forces de l'ordre. Le contrôle est devenu strict. Approché, un élément de la gendarmerie, en faction au cœur du quartier commerce, s'est montré très peu bavard. « Retenez simplement que nous travaillons pour votre sécurité. La Côte d'Ivoire ne doit pas et ne peut pas être un bastion de terroristes », a-t-il coupé court. Au niveau des populations, cette détermination des forces de l'ordre (Police, gendarmerie, Ccdo, Frci), est bien accueillie. 

Approché à son Quartier général (Qg), « l'Élysée de commerce », Kamagaté Ousmane dit empereur, a apprécié cette opération de grande envergure des hommes en armes, avant de porter quelques critiques à l'endroit des hommes politiques. « Quand on a des informations et qu'on les appelle, ceux qui sont devenus aujourd'hui député, maire ou ministre, pensent que c'est pour leur demander (...)

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