D'Attecoubé à la MACA / Sur les traces de Yacou Le Chinois : Comment vivent sa femme et ses enfants


Yacou Le Chinois du temps de sa splendeur à la Maca, laisse derrière lui une femme et des enfants
  • Source: Soir Info
  • Date: mar. 01 mars 2016
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Une semaine après la mort de Coulibaly Yacouba dit Yacou « Le chinois », le samedi 20 février 2016, nous sommes allé nous replonger dans l'ambiance de son quartier, à Attécoubé, et voir l'état d'esprit de sa petite famille.

Abrasse, quartier tristement célèbre qui a offert un spectacle horrible en 2015 avec le lynchage d'un présumé chef de microbes. Depuis une semaine, les conversations tournent autour de la mort de Yacou « le Chinois », connu également sous le pseudonyme de « El capo », pour sa propension à la consommation de la drogue. Dans ce quartier aux habitations quelque peu  insalubres, nous repérons le domicile de « El capo », là où il a passé pratiquement sa vie, avant son bail avec le milieu carcéral. « C'est notre vié père (aîné,  grand frère ndlr). Nous étions fiers de lui car, il nous donnait des sous, sans que nous lui demandions forcément », explique l'un d'eux avec qui nous avons partagé les émotions de la disparition d'El capo. Il ne peut continuer la conversation, étreint par la grande émotion. Il écrase une larme. « Ils nous l'ont enlevé. Ce n'est pas normal », a lancé T. R. Quant à son compagnon qui présente l'aspect d'un animateur de fumoir, il explique que Yacou est téméraire. « Yacou est un homme courageux. Il va toujours au bout de ce qu'il entreprend. Mais bon, mais nous ne voulons plus qu'on parle de Yak (un autre surnom) », est-il bref. Après une conversation d'une quinzaine de minutes, sans leur forcer la main, nous réussissons à obtenir d'eux la visite du domicile de Yacou, qui se trouve en face de l'arbuste sous lequel nous étions. « Les premiers jours (de la mort de Yacou « le chinois »), il y avait du monde, mais depuis quelques jours, on nous a dit que des policiers sont venus discrètement, donc les gens ont peur de venir », précise un d'entre eux. Le domicile n'est pas différent de ceux du bled. Couleur jaune rendue ocre poussiéreux par l'effet du temps, cette maison d'au moins une pièce, semble avoir perdu fraichement une partie de son ameublement. Notre progression vers le domicile qui se présentait à nous à une vingtaine de mètres, a été vite stoppée par de folles rumeurs qui courent dans le quartier depuis : l'arrivée imminente des éléments de forces de l'ordre en civil dans le quartier. Il faut plier bagage ou s'éloigner d'environ cinq cents mètres.

 

Cagoulards

En dehors des policiers en civil, qui pourraient débarquer, il faut ajouter les frères d'arme, et certains compagnons proches de Yacou « Le Chinois », qui, de peur d'être reconnus, s'habillent en viennent en civil. En effet, trois minutes après notre arrivée à Abrasse, deux individus aux gabarits impressionnants, sont venu saluer leurs compagnons d'un jour. Les deux feraient  partie intégrante des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci). Ils étaient là officiellement  pour s'enquérir des nouvelles  de la « famille ». « C&rsqu (...)

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