Secteur des hydrocarbures : Adama Toungara justifie les licenciements à PETROCI
Ce qu'il dit de la SIR
- Source: L'Inter
- Date: lun. 25 janv. 2016
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L'information a été abondamment traitée dans la presse ivoirienne et étrangère. Que se passe-t-il exactement à Pétroci ? Le ministre du Pétrole et de l'énergie, Adama Toungara, premier responsable de cette société, a rompu le silence le vendredi 22 janvier dernier, sur cette situation. C'était à l'occasion de la cérémonie de présentation des vœux des acteurs du pétrole et de l'énergie, à l'auditorium de la Pétroci au Plateau. Adama Toungara a fait savoir que le dégraissage à Pétroci était inévitable compte tenu de la conjoncture mondiale qui frappe le secteur des hydrocarbures. « La forte chute des cours du baril de pétrole brut, de plus de $ 144 soit 72 000 Fcfa, à environ $ 29 soit 14 500 Fcfa le baril, vient contrarier les bons résultats des travaux de développement de nos champs pétroliers. La chute des cours du brut affecte très fortement l'ensemble des sociétés pétrolières dans le monde, ainsi que les économies des pays producteurs. Petroci, notre société nationale, n'échappe pas à cette baisse de près de 3/4 de ses revenus issus du Pétrole brut. Mais Petroci continue de faire face à ses engagements contractuels de sorte à préserver le plus possible, le travail des 609 employés de l'entreprise », a justifié le ministre du Pétrole et de l'énergie. Il a donc demandé aux agents de cette société de redoubler d'ardeur dans le travail et d'exercer en toute transparence. Adama Toungara a donné un cinglant avertissement aux agents de ce secteur qui se rendent coupables de malversations. « Je vous mets en garde. Il faut une bonne gouvernance dans le secteur pétrole et énergie. Arrêtez les ''gombos'' qui ne vous apportent rien », a prévenu Toungara. Malgré la crise énergétique, le ministre du Pétrole et de l'énergie s'est réjoui, par ailleurs, que la production ivoirienne de barils de pétrole soit passée d'environ 18 000 barils/jour à plus de 45 000 barils/jour.Avec l'objectif d'atteindre les 100 000 barils/jour au cours de cette année 2016 et 200 000 barils/jour à l'horizon 2020. Il a indiqué que la production de gaz naturel est passée de 220 à 250 millions de pied cube jour. « Ce qui est une bonne chose pour la production de l'électricité », a apprécié le ministre. En termes de perspectives, il a souligné la volonté de l'État d'accroître la production énergétique de la Côte d'Ivoire afin d'attirer plus d'investisseurs et de fournir plus d'électricité aux pays voisins. < (...)
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