Mandat d'arrêt contre Compaoré et Soro : Çà chauffe entre Abidjan et Ouagadougou
Boni Yayi en pompier


L'ambiance n'est pas au bon voisinage, entre le Burkina Faso de Roch Kaboré et la Côte d'Ivoire d'Alassane Ouattara, sur des dossiers brûlants entre ces deux pays ces derniers temps.
  • Source: L'Inter
  • Date: jeu. 21 janv. 2016
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Le ton monte sur l'axe Abidjan-Ouagadougou. L'affaire des ''écoutes téléphoniques'' au Burkina Faso dans laquelle le président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, Guillaume Soro, est cité, prend de nouvelles tournures. Au point de tendre vers un malaise dans les relations entre les deux Etats voisins étroitement liés par leurs peuples et par l'histoire.

La réaction d'Abidjan, suite à un mandat d'arrêt international émis le 8 janvier dernier par la Justice militaire burkinabé contre le chef du Parlement ivoirien, en dit long sur l'ambiance délétère qui s'installe sur l'axe Abidjan-Ouaga. Les autorités ivoiriennes n'ont, en effet, pas apprécié la procédure engagée par leurs homologues du Burkina Faso, et le leur ont fait savoir avec une franchise qui rompt avec le ton diplomatique. « La République de Côte d'Ivoire a reçu, d'Interpol Côte d'Ivoire, un mandatd'arrêt international, transmis par Interpol Burkina Faso, à l'encontre de Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire. La Présidence de la République de Côte d'Ivoire s'étonne que ce document, qui vise le président de la deuxième Institution de la République de Côte d'Ivoire, ait été émis au mépris des règles et des us et coutumes en la matière », a estimé, lundi dernier, le pouvoir ivoirien, qui affirme « sa ferme volonté » pour un règlement de la question « par la voie  diplomatique, dans le respect des accords » liant les deux Etats, « afin d'éviter tout différend » entre eux. Comme on le constate, le ton est monté d'un cran entre Abidjan et Ouagadougou. Deux faits majeurs illustrent éloquemment le refroidissement des rapports entre les deux pays. Avant le cas Guillaume Soro, en effet, un premier mandat d'arrêt avait été émis, fin 2015, par les dirigeants burkinabè en vue de l'extradition de l'ex-président Blaise Compaoré, cité à comparaître dans l'affaire de l'assassinat de Thomas Sankara. Les autorités ivoiriennes, qui hébergent l'ex-chef d'État du Faso depuis sa chute du pouvoir le 30 octobre 2014, sont restées muettes sur ce mandat d'arrêt de la Justice burkinabè. Cette procédure est demeurée sans suite jusqu'à l'émission, il y a plus d'une dizaine de jour, de ce 2ème man (...)

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