Affaire écoute téléphonique : Voici ceux qui vont décider du sort de Soro et Bassolé
Les deux scénarios évoqués
Les précisions d'un ministre ivoirien


(Photo d'archives)
  • Source: L'Inter
  • Date: jeu. 03 déc. 2015
  • Visites: 5322
  • Commentaires: 1
S'il est un vœu que Guillaume Soro nourrit le plus en ce moment, c'est bien celui de sortir blanchi de l'affaire des écoutes téléphoniques dont on l'accuse. Le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, empêtré dans ce '' téléphone gate '' entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso, manoeuvre par tous les moyens pour se sortir d'affaire. Y parviendra t-il? Difficile de dire.

Toutefois, de l'avis de tous les observateurs, il pourrait exister deux axes pour mettre fin à la polémique et autre supputation dans cette affaire. Deux possibilités, en effet, pour décider du sort de Soro et Bassolé, existent. La première est ivoirienne. L'Etat de Côte d'Ivoire, s'il le veut, peut rentrer en contact avec son voisin du nord pour régler cette affaire au plus vite, et clarifier ainsi la situation ambiguë dans laquelle se trouve la deuxième personnalité qui l'incarne. Selon des indiscrétions, des ''go-between'' seraient déjà en action entre Ouaga et Abidjan, pour donner toutes ses chances à un règlement plus soft, de sorte à préserver les relations séculaires entre les deux Etats. Ce volet diplomatique aurait également le chic de régler cette grave affaire dans les salons feutrés, histoire de préserver l'honorabilité et la dignité des deux hommes d'Etat mis en cause. Un autre volet du règlement, certainement plus rustique, serait que Soro bénéficie d'un soutien ouvert des autorités ivoiriennes. Par exemple, une déclaration de solidarité de parlementaires ivoiriens à leur patron ou d'autres institutions pourrait donner un signal fort dans cette bataille autour des écoutes téléphoniques. Mieux, et c'est l'avis d'un ministre de la République de Côte d'Ivoire, bien au fait du dossier et qui a requis l'anonymat, la récente sortie du ministre délégué à la Sécurité au Burkina Faso, Alain Jean-Claude Zagré, devrait susciter une réaction de la part du ministère de l'Intérieur et de la sécurité de Côte d'Ivoire. «Pour des questions de parallélisme des formes, le ministère burkinabé de la sécurité a réagi récemment. Il appartient au ministère ivoirien de l'Intérieur et de la Sécurité de gérer cette question. C'est une situation sensible sur laquelle je n'aimerais pas me prononcer», a expliqué ce membre du gouvernement ivoirien, joint au téléphone.

La seconde possibilité, pour mettre fin au débat, se trouve entre les mains des autorités du Faso. Elles sont d'ailleurs les mieux placées pour situer tout le monde sur les tenants et les aboutissants de cette affaire. Elles ont diligenté une enquête dont le rapport de 33 pages a été officiellement remis au Premier ministre Isaac Zida. Ce rapport contient, sans aucun doute, des éléments qui permettent d'apprécier une implication ou non de Guillaume Soro dans le putsch manqué de la mi-septembre contre les locataires du palais de Kosyam. De plus, le ministre burkinabé délégué à la Sécurité, au cours d'une conférence de presse, a dit détenir une bande sonore concernant les écoutes téléphoniques. De son avis, cette bande est en train d'être authentifi&e (...)

Lire la suite sur L'Inter


téléphone Côte d'Ivoire monde don Abidjan conférence de presse Guillaume Soro Burkina Faso gouvernement Assemblée nationale ivoiriens




Educarriere sur Facebook