Abobo / Déguerpissements des commerces et gares jouxtant la mairie : Difficile application de la mesure
Les explications de la mairie


L'opération de déguerpissement initiée par le maire d'Abobo connaît des difficultés dans son application.
  • Source: Soir Info
  • Date: vend. 27 nov. 2015
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Si certains d'entre eux se sont alignés suite à la décision municipale de déguerpir les abords de la mairie et de plusieurs autres établissements publics d'Abobo, ce n'est pas le cas pour d'autres.

En effet, plusieurs commerçants qui exerçaient leurs activités à proximité de la mairie et du Trésor de la commune, ont quitté les lieux, depuis l'entrée en vigueur de la décision, le lundi 23 novembre 2015. Kadi, vendeuse d'accessoires de téléphones à proximité de la mairie, nous a rapporté le jeudi 26 novembre, qu'elle avait suspendu ses activités depuis cette date pour s'installer ailleurs, après avoir reçu une notification des syndicats de commerçants. Toutefois, elle nous a appris que certaines de ses paires avaient l'intention de revenir une fois que la situation se sera tassée. Comme Kadi, bien d'autres commerçants ont effectivement déguerpis les sites concernés par la mesure. Un tour le long du mur arrière de l'établissement municipal nous en a convaincus. Seuls les rares mendiants et étals encore installés témoignent du marché qui existait en ce lieu. À l'avant du Trésor par contre, la réalité est toute autre. Les gares de taxis communaux en obstruent carrément la voie d'entrée aux visiteurs, aidées par une autre gare de véhicules de transport en commun appelés « gbakas ».  « C'est seulement le matin du lundi qu'ils ont cessé un peu de travailler, à part cela, ils ont toujours été là. Je doute qu'ils s'en aillent un jour », a fait savoir Yacou Koné, usager de ces taxis communaux. Les abords de l'hôpital général et du lycée moderne de la commune , également concernés par cette mesure, ne sont pas épargnés par cette réalité. Les gares de taxis et les commerces n'ont respecté la mesure du maire de quitter les sites que le temps d'une demie journée, selon les témoignages de commerçants que nous avons rencontrés dans la matinée sur place. Koné Siaka, 4 ème a (...)

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