De retour de la Haye / Un ancien député du FPI révèle : « Ce que Gbagbo a dit de Ouattara, Compaoré, Affi et Sangaré »


(Photo d'archives)
  • Source: L'Inter
  • Date: mar. 24 nov. 2015
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Visiteuse assidue de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, l'ex-député de Port-Bouët, Bamba Massany, revient une nouvelle fois de la prison de Schevenigen à la Haye.

Le 2 octobre 2015, à quelques semaines de l'élection présidentielle, a-t-elle révélé samedi dernier, elle a effectué un déplacement dans cet établissement pénitenciaire afin d'avoir des nouvelles de son mentor. Revenue de ce voyage, l'ex-parlementaire a profité de l'investiture des jeunes et des femmes du mouvement ''Gbagbo Kaffissa'' (Gbagbo est mieux, en malinké, ndlr) à Gonzagueville pour livrer des confidences à elle faites par le fondateur du Front populaire ivoirien (Fpi). La conversation qu'elle a eue avec le ''Woody de Mama'', a d'emblée indiqué l'honorable Massany, a porté sur l'ex-président burkinabé, Blaise Compaoré, le président Alassane Ouattara et les barons du Fpi en conflit que sont Affi N'guessan et Abou Drahamane Sangaré. L'ancienne députée de Port-Bouët a commencé par entretenir son auditoire sur le mouvement créé pour soutenir l'ex-chef de l'État. Selon elle, Laurent Gbagbo, informé de l'existence d'un tel mouvement, a félicité les jeunes pour leur initiative en les invitant à demeurer dans le combat. « Quand je me suis rendu à la Haye et lui ai dit que les jeunes ont créé un mouvement ''Gbagbo Kaffissa'', il a ri. Il m'a dit que les jeunes ont de l'imagination. Il m'a dit, ''si tu vas, il faut leur dire que je les soutiens et qu'ils ne désespèrent pas parce que ce que nous vivons va passer''», a-t-elle relaté sous un tonnerre d'applaudissements. C'est pourquoi Mme Massany a invité les initiateurs du mouvement à ne point céder au découragement, car le moment venu, ils constitueront un mouvement de pression, de soutien et même de combat. Selon elle, pour Laurent Gbagbo, le temps est un autre nom de Dieu, car Lui seul peut renverser la situation que vit actuellement la Côte d'Ivoire. «Il demande que chacun porte sa croix parce que c'est un processus dans la vie de la Côte d'Ivoire. Il m'a dit, peut-être qu'il a péché et que c'est ce qu'il est en train de vivre. Il m'a demandé : ''Est-ce que toi tu pensais que Blaise  Compaoré allait tomber?''. Il m'a dit : ''ça aussi, c'est un processus''», raconte-t-elle. Avec elle, toujours, Gbagbo est revenu sur les raisons de son emprisonnement.  «Je n'ai pas tué et je ne suis pas assassin. C'est la politique qui m'a amené en prison », a-t-il déclaré. Poursuivant son récit, la vice-présidente du Fpi camp Sangaré souligne que Laurent Gbagbo, confiant en sa sortie très prochainement de prison, fait savoir qu'il y est parce qu'il a parlé de la monnaie.  «Il dit : ''je me trouve entre les quatre murs ici parce que j'ai parlé de monnaie''. (...) Il dit : ''Ouattara n'est qu'un instrument du processus, puisque quand on parle de la monnaie, ce n'est pas Ouattara qui la détient. Nos sous sont dans les comptes d'opération en France. Lors (...)

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