Vente au détail d'eau (ensachée) : Un business qui rapporte gros


A Abidjan, on peut partout acheter de l'eau en sachet, comme aux abords d'un hôpital ou dans la circulation.
  • Source: Soir Info
  • Date: sam. 21 nov. 2015
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La vente d'eau ensachée de manière industrielle, a finalement damé le pion à l'eau mise en sachet manuellement. À Abidjan, elles sont de plus en plus nombreuses, les personnes qui exercent la vente au détail de ce liquide. Que rapporte vraiment cette activité ? Et surtout qui en sont les consommateurs ? Enquête

Les sachets d'eau sont achetés en paquet chez des grossistes ou des semi grossistes. Pour le paquet d'eau de 50 sachets de 250 ml, il faut débourser la somme de 250 francs Cfa. Tandis que pour un paquet de 30 sachets de 500 ml, il faut payer 500 F Cfa.  Revendus à 10 f Cfa l'unité pour les premiers, le bénéfice est de 250 f Cfa par paquet vendu. Quant aux sachets de 500 ml, il sont revendus à 50 F Cfa, l'unité, permettant ainsi au vendeur de faire un bénéfice de 1000 F Cfa. « Au final, on gagne plus avec les sachets de 50 F Cfa.  En plus, les clients les préfèrent car, ils les trouvent plus sécurisés. C'est pour cela que moi je ne vends que ces sachets-là. C'est plus avantageux », nous a fait savoir Mobrou, vendeuse d'eau en conditionnement de 500 ml à Port-Bouet, plus précisément au quartier Abattoir. Pour cette dame qui accompagne cette activité de son commerce d'attiéké, les bénéfices ne sont pas négligeables. «  Par temps de chaleur, je peux vendre plus de cinq paquets par jour. Ce qui me fait un bénéfice mensuel d'environ 150.000  F Cfa, quand les affaires marchent », s'est elle satisfaite. À Adjamé, Safiatou Koné, elle, vendeuse ambulante d'eau, dit également faire de bonnes affaires. Contrairement à Mobrou, celle-ci a opté pour la vente de sachets de 250 ml.  Un choix qu'elle justifie par la facilité de vente de ce format. « Les gens achètent cela surtout les enfants qui n'ont pas de l'argent pour acheter les sachets d'eau de 50 F Cfa. À la fin de la journée je me retrouve généralement avec près de 2500 F Cfa », a-t-elle expliqué. Abondant dans le même sens que les deux précédentes, Dorcas Koffi qui vend son eau à proximité d'un établissement d'enseignement, se réjouit de son activité. Surtout que celle-ci lui rapporte la somme de  85 000 F Cfa en moyenne par mois. « Si je retire les 10 000 F Cfa pour la facture d'électricité, je me retrouve avec un bénéfice de 75.000 par mois. Pour cette seule vente d'eau. Avec la vente des autres jus, j'arrive à couvrir toutes mes dépenses », a-t-elle ajouté. C'est en bordure de route à Koumassi, qu'Awa exerce l 'activité de vente d'eau en sachets. Selon elle, l'activité est très lucrative. « Avant je ne faisais que la vente de gros. Mais je me suis rendue compte que la vente au détail rapporte bien plus. Alors, je fais maintenant la vente au détail, en plus de la vente au gros », a-t-elle expliqué. Et de révéler qu'en plus de ce site où elle vend elle-même l'eau, elle a le projet d'en avoir un autre dans la commune d'Adjamé. «  Avec l'argent que je me suis fait ici, j'ai acheté un frigo, et je l'ai installé dans un magasin à Adjamé. Les filles vont prendre l'eau en gros sur place, pour la revendre dans les gares routières. Cela rapporte, selon mes amies qui le font déjà, encore plus », a-t-elle appris. À l'en croire, le besoin d'eau fraîche dans les différentes gares, est plus grand. Aussi, la vente d'eau dans ces établissements permet-elle de faire de meilleurs b&ea (...)

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