Racket et mauvaise pratique médicale à la PMI de Yopougon : Un gynécologue, trois sages-femmes et une aide soignante interpellés
Les mis en cause cuisinés par les gendarmes


La gendarmerie a cuisiné 4 agents de l'hôpital de Yopougon Attié pour racket de femmes en couche et mauvaise pratique médicale (Photo d'archives)
  • Source: L'Inter
  • Date: mer. 18 nov. 2015
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L'hôpital général de Yopougon-Attié (ex-Pmi) est secoué par une affaire de racket de femmes en couche et de mauvaise pratique médicale depuis la semaine dernière.

Ce dossier connaît un rebondissement depuis le lundi 16 novembre. Il s'agit de l'interpellation de quatre autres agents de soins de cet hôpital de proximité réhabilité en 2012. Ce nouveau développement fait suite à la saisine du commandement supérieur de la gendarmerie par l'époux d'une parturiente qui y a subi une césarienne. Ce dernier dont le bébé n'a pas survécu à l'intervention chirurgicale, a porté plainte pour deux motifs : le racket et la mauvaise pratique médicale. Sur le premier point, le plaignant qui a requis l'anonymat, explique que le personnel médical de ce service hospitalier primaire a exigé le paiement de la somme de 150.000 F cfa pour faire la césarienne qui est couverte en principe par la gratuité ciblée. Une fois la somme payée, l'opération chirurgicale n'a pas été un succès puisque l'enfant est décédé pendant cette intervention chirurgicale. Comme si cela ne suffisait pas, quelques heures après la césarienne, la femme a présenté des suppurations (infections). Mécontent, l'époux transfère la parturiente au Chu de Yopougon, d'où elle est référée finalement à l'hôpital général de Port-Bouet. Alors qu'elle y suivait des soins, le commandant supérieur de la gendarmerie nationale, le Gl Kouassi Gervais et la ministre de la Santé, Dr Raymonde Goudou sont saisis par courrier pour les faits de racket et de mauvaise pratique médicale. Sont incriminés par le mari de la patiente, le gynécologue qui a pratiqué la césarienne, Dr Abé Marcellin, et le personnel paramédical. A savoir, les sages-femmes et les aides-soignantes. Le premier mis en cause a été interpellé le vendredi dernier par la gendarmerie qui a ouvert une enquête. Contacté pour avoir sa version des faits, Dr Abé a indiqué qu'une enquête étant en cours et qu'il ne lui revenait plus de se prononcer sur l'affaire. « Je ne peux plus me prononcer sur les (...)

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