Malgré la réduction du prix du carburant : Pourquoi les transporteurs maintiennent leurs tarifs - Ce que les consommateurs exigent


Diaby Ibrahim a justifié le maintien des tarifs de transport malgré les baisses successives du prix du carburant à la pompe (Photo d'archives)
  • Source: Soir Info
  • Date: jeu. 08 oct. 2015
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Malgré la baisse du prix du carburant à la pompe, les transporteurs maintiennent leurs tarifs. Comment justifient-ils leur refus d'ajuster les titres de voyage au nouveau prix en vigueur ?

« Cette baisse des prix du carburant ramène les choses à leur juste proportion. Cela veut dire que le coût du carburant avait atteint un niveau prohibitif qui ne permettait pas une bonne exploitation de notre activité. En faisant des baisses successives, progressives, le gouvernement est en train de ramener le carburant qui occupe plus de 40 % des charges d'exploitation à une juste proportion. Le prix qui est fixé actuellement tend vers une mise à niveau au coût réel auquel on peut transporter les populations. Sinon, au prix que nous faisons, c'est une exploitation à perte depuis des années. Le prix actuel du carburant n'est pas arrivé au niveau auquel nous devons impacter cela sur les tarifs de transport », a expliqué un acteur influent du monde des transports routiers. Il a répondu à cette question en marge d'une rencontre organisée par l'Alliance des transporteurs routiers membres du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le 5 octobre 2015, à Treichville.

Quant à Diaby Ibrahim, Directeur général du Haut Conseil du patronat des entreprises de transport routier de Côte d'Ivoire (Hcpetr-CI), il a indiqué, parlant des charges d'exploitation, qu'au carburant, il faut ajouter les pièces de rechange, les coûts du matériel roulant lui-même, le véhicule, le coût des pneumatiques, des lubrifiants et la fiscalité. «  Tout cela doit être vu et revu pour que les prix soient supportables pour les transporteurs et aient une incidence sur les tarifs de voyage, qui aujourd'hui sont très bas », a-t-il soutenu. Jusqu'à quel niveau faut-il baisser le prix du carburant pour que l'Ivoirien puisse en ressentir les effets ? « Cela fait partie des conclusions d'une étude technique qui est en cours », a-t-il répondu.

Soumahoro Ben N'Faly, président de la Fédération ivoirienne des consommateurs « le r (...)

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