Situation sécuritaire : Des policiers déférés devant le tribunal militaire - Voici ce qu'ils ont fait


Le parquet militaire de Ange-Bernard Kessi Kouamé dénonce une enquête suspecte de la Bac… (Photo d'archives)
  • Source: Soir Info
  • Date: jeu. 08 oct. 2015
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Trois (3) policiers, tous des sergents, ont été déférés devant le tribunal militaire d'Abidjan ( T.m.a), depuis le vendredi 2 octobre 2015, pour le massacre de trois personnes dont deux femmes, avons-nous appris le mardi 6 octobre 2015, auprès d'un magistrat militaire proche du dossier.

Ces policiers  sont,  en ce  moment, écroués à la Maison d'arrêt militaire d'Abidjan (Mama), au camp Galiéni au Plateau. Le commissaire du gouvernement, le Procureur  militaire Ange-Bernard Kessi Kouamé, que nous avons joint par téléphone s'est laissé aller à une rhétorique juridique qui n'écarte pourtant pas de  doute sur la véracité des faits, même s'il  a mis en avant son droit de réserve. 

De fait, ces sergents accusés de meurtre de sang froid, de trois personnes, au mois de septembre 2015, dans les environs  du camp de la gendarmerie d'Agnan, où ils étaient en faction la  nuit des faits.  Ils sont  en fonction à la Brigade anti-criminelle ( Bac).  Il ressort des informations mises à notre disposition que «  les trois sergents de police au cours d'un contrôle de routine, ont froidement abattu deux femmes et un homme » au motif qu'ils les ont pris «  pour des braqueurs ». Pourtant, la  fouille du taxi à bord duquel les victimes avaient pris place cette  nuit-là, a fait apparaître qu'il contenait des sacs d'arachide, et que les occupants se rendaient à la gare routière dans le cadre d'un voyage. Ils ne portaient sur eux aucune arme à feu ». C'est pourquoi,  l'enquête confiée à la Bac, l'unité à laquelle appartienne (...)

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