La CNC exige de discuter avec Ouattara : « Ahoussou ne peut rien décider »
- Source: L'Inter
- Date: lun. 07 sept. 2015
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Vendredi 4 septembre, en conférence de presse dans une résidence de la Riviera-Golf, le porte-parole de la Cnc, Jean-Jacques Béchio, a réitéré l'exigence de la Coalition d'avoir un dialogue direct avec le chef de l'Etat, Alassane Ouattara, sur les conditions du scrutin présidentiel. « Mieux vaut discuter avec le bon Dieu plutôt qu'avec les saints. Lorsque Ouattara et le Rhdp étaient dans l'opposition, ils exigeaient de discuter avec Gbagbo », a argué Béchio. Mercredi 2 septembre, en réponse à la demande d'audience de la Cnc, Alassane Ouattara avait instruit le ministre d'Etat en charge du dialogue politique, Ahoussou Kouadio Jeannot, de voir « dans quelles mesures »il pourrait recevoir, à nouveau, les partis d'opposition si ces derniers le souhaitaient. La réaction, vendredi, du porte-parole de la Cnc a été fulgurante : « les discussions avec les saints ne donnent rien. Ahoussou Jeannot ne peut rien décider ». Jean-Jacques Béchio a indiqué que les opposants souhaitaient des élections « propres » et se donneraient les « moyens légaux » d'y parvenir. « Nous supplions le gouvernement de ne pas nous amener à un bras de fer », a prononcé Béchio, qui préside son propre parti politique baptisé ''Pour la Côte d'Ivoire''. « Nous ne quitterons pas notre position de paix. Mais si on nous oblige à nous défendre, nous saurons nous défendre », a fait valoir le conférencier. « Ce n'est pas exact de dire que c'est seulement maintenant que nous soulevons les problèmes », ajoutait-il. Jean-Jacques Béchio a qualifié de « particulièrement graves » les propos d'Alassane Ouattara lorsqu'il affirmait n'avoir pas reçu de « lettre annoncée par la Cnc ». Le conférencier a brandi copie de deux courriers censés attester que des démarches en vue d'une audience ont bel et bien été observées par la Coalition. Des copies de ces courriers ont été remises aux journalistes : le premier est daté du 26 mai, le second du 30 juillet 2015. « De deux choses l'une : soit il s'agit d'une vaine tentative de manipulation de l'opinion, soit d'une volonté délibérée de diaboliser de l'opposition
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