Présidentielle 2015/ Essy Amara : « L'article 35 reste applicable » - « Mon projet pour la Côte d'Ivoire »


Essy Amara a dévoilé ses intentions pour la Côte d’Ivoire.
  • Source: Soir Info
  • Date: lun. 07 sept. 2015
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Pour la première fois depuis l'annonce de sa candidature à l'élection présidentielle de 2015, Essy Amara a animé une conférence de presse.

La rencontre qui a eu lieu le vendredi 4 septembre 2015 au domicile privé du diplomate a été le lieu pour lui de se prononcer sur les conditions de participation au scrutin d'octobre prochain A l'instar de la majorité des opposants ivoiriens, l'ancien fonctionnaire onusien a souhaité une stricte application de la Loi, notamment de l'Article 35. « Il n'existe pas d'autre voie que le respect de la Constitution et l'affirmation de son primo sur les règlements », a-t-il déclaré et d'ajouter : « Tant qu'une loi n'est pas amendée ou abrogée, elle doit s'appliquer à tous et pour tous. Les dispositions de l'Article 35 restent applicables ». Pour l'ancien collaborateur d'Houphouet-Boigny, le pouvoir ‘'avait tout le temps'' d'apporter les modifications à cette loi. La question de la Commission électorale indépendante (Cei), véritable pierre d'achoppement dans les relations entre le pouvoir et l'opposition n'a pas été éludée par Essy Amara. Selon lui, au regard de son actuelle composition, la structure présidée par Youssouf Bakayoko est loin d'être indépendante. « Avec treize vois délibératives sur dix-sept du côté du pouvoir, au sein de la Commission centrale, la composition de la Commission électorale indépendante est totalement déséquilibrée, a-t-il déploré. Ses critères de composition sont établis sur une base partisane ». Le Conseil constitutionnel n'a pas échappé aux piques envoyées par le natif du Zanzan. Se basant sur les supposés liens familiaux et politiques entre Alassane Ouattara et les membres de l'institution, le candidat à la présidentielle a fait savoir que, « l'impartialité du Conseil constitutionnel est a priori contestable ». Selon Essy Amara, « ces juges sont inaptes à statuer avec impartialité sur le contentieux électoral du 25 octobre 2015 ». En dépit de tous ces griefs, le candidat a assuré qu'il compte rester dans les starting-block pour la course à la succession d'Alassane Ouattara. « Je suis pour la paix et les élections. Il  y a des problèmes de sécurité. Beaucoup de pays m'ont même demandé d'avoir une sécurité renforcée parce qu'il y a des risques. C'est vrai, il y a un risque. Mais, je prends ce risque< (...)

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