A deux mois des élections présidentielles / Cheikh Aboubacar Fofana prévient : « Le pays peut basculer dangereusement dans la violence » - « Non aux propos de haine et de division » - Son appel à Youssouf Bakayoko, ses pairs religieux et aux populations
- Source: L'Inter
- Date: mar. 01 sept. 2015
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Le cheikh Aboubacar Fofana a saisi la clôture du Conseil consultatif de sa structure, tenu du 28 au 30 août 2015, dans les locaux de l'Académie des sciences et techniques de la mer sise à Yopougon, pour exposer ses préoccupations, et partant, lancer un appel pressant aux différentes parties engagées dans le processus électoral.
S'adressant, ce dimanche, aux acteurs politiques en premier, le leader de la communauté musulmane ivoirienne a déploré le ton des propos de pré-campagne distillés çà et là. Pour lui, ces propos sont de nature à inciter à la haine et à la division. Il a indiqué que sans un holà, cela peut préparer les esprits à la belligérance et conduire le pays vers une nouvelle crise post-électorale meurtrière. « Le pays peut basculer dangereusement dans la violence. Il faut donc tenir un discours de paix, de rassemblement et de tolérance et non des discours de haine et de division. Nous appelons tous les acteurs politiques à la responsabilité. Extirpons de la campagne tout propos ayant pour objet ou effet d'inciter à la haine, à l'exclusion et à la division, toutes choses qui constituent des obstacles à la cohésion sociale. C'est à ce prix que les élections se dérouleront dans un climat de paix et de sérénité», a-t-il estimé.
En second lieu, il a livré un message aux membres de la Commission électorale indépendante (Cei) pilotée par M. Youssouf Bakayoko. A ces acteurs (...)
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