Ecole obligatoire : Ceux qui ne sont pas concernés cette année - Des mesures annoncées pour réprimer les réfractaires


Kouyaté Abdoulaye a présenté le document sur les établissements construits.
  • Source: Soir Info
  • Date: lun. 10 août 2015
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L'école obligatoire, de 6 à 16 ans, comme décidée par le gouvernement pour démarrer à la rentrée du lundi 21 septembre 2015, a fait l'objet d'une conférence de presse, le jeudi 5 août 2015, au Ministère de l'Education nationale et de l'enseignement technique (Menet), au Plateau.

Ainsi, pour le chef de cabinet, Kouyaté Abdoulaye, le processus a commencé depuis 2011. « La décision prise par le gouvernement est le couronnement d'une démarche qui a démarré depuis 4 ans. Nous sommes prêts, mais cela ne veut pas dire que tous les 810 mille enfants que nous attendons seront en classe, à partir de la rentrée scolaire prochaine. Des ajustements seront faits, de même que des réglages nécessaires pour remplir notre part de mission. Nous verrons avec le directeur des écoles, lycées et collèges (Delc) et avec le directeur des stratégies, de la planification et des statistiques (Dsps), ce qu'il y a lieu de faire pour avoir un numéro vert où dénoncer les parents qui n'auront pas inscrit leurs enfants à l'école . Chacun, à son niveau, doit être une sorte de gendarme. Dans deux ou trois ans, nous sommes sûrs que les passagers vont dénoncer un apprenti gbaka (ndlr,mini-car), dans le véhicule. Nous ne devons pas refuser d'élève», a-t-il souligné non sans ajouter que l'école obligatoire n'est pas une affaire du seul gouvernement, mais de toute la population. « Si un voisin a un enfant qui suit son père bouvier, pour l'élevage ou qui va vendre des jus de fruit ou qui est apprenti de gbaka, il faut le signaler », a relevé le chef de cabinet du Menet qui a soutenu que la machine sera huilée à partir de 2025 quand le système sera évalué. «  Quand Jules Ferry, en France, a pris la mesure que les enfants en âge aillent à l'école, il a fallu attendre 50 ans pour que les choses rentrent dans l'ordre. D'ailleurs, le taux brut de scolarisation étant de 95,4 %, l'école obligatoire ne concerne que 4,6 % d'enfants qui ne vont pas à l'école, alors qu'ils en ont l'âge », a-t-il dit.

Pour lui, dans 10 ans, le taux de redoublement, actuellement de 15 %, pourrait passer à 5 % et il sera fait de sorte que l'on repère, très tôt, les lacunes de l'élève et organiser à son intention, des cours de renforcement. Relativement a la gratuité, il a fait savoir que dans aucun pays au monde, l'école est totalement gratuite. « Les coûts indirects, notamment le transport, la tenue et d'autres frais sont pris en charge par les parents », a appris à la presse, Kouyaté Abdoulaye.

Pour le Delc, Méa Kouadio, si un test avec l'intégration des handicapés moteurs (ne sont pas malades) dans le système éducatif où ils sont dans la même classe que les élèves normaux a réussi, ce ne sera pas le cas pour les handicapés psychiques qui ont besoin de beaucoup d'attention pour la prise de médicaments. Leur cas sera traité, plus tard, lorsque le mécanisme sera expérimenté et compris. « Les handicapés visuels, par exemple, ne sont pas malades. Ils seront donc pris en compte », a argumenté le Delc qui a soutenu que des passerelles seront mises en place pour les déscolarisés.

 

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