Situation sécuritaire : La Côte d'Ivoire, une cible des terroristes - Le Mujao menace de frapper - Les graves révélations des députés à l'Assemblée nationale, hier


(Photo d'archives)
  • Source: L'Inter
  • Date: mer. 17 juin 2015
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Ce mardi 16 juin, sauf changement, le ministre auprès du président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, sera face aux députés de la Commission des affaires générales et institutionnelles (Cagi) pour l'examen du projet de loi portant répression du terrorisme.

Mais, avant ce face-à-face entre le commissaire du gouvernement et les parlementaires ivoiriens, la Commission Sécurité et Défense, présidée par le député Oulata Gaho dit Pierre, s'est réunie hier à l'Hémicycle pour donner son avis sur ce projet de loi. Une vingtaine de députés étaient présents à cette séance. La Commission Défense et Sécurité de l'Assemblée nationale a donné un avis favorable pour le projet de loi portant sur la répression du terrorisme qui sera examiné en commission.

Dans l'ensemble, les députés ont salué cette initiative du gouvernement en faisant de graves révélations sur les menaces terroristes qui planent sur la Côte d'Ivoire. Selon eux, cette menace se fait ressentir de plus en plus, raison pour laquelle ils demandent la présence massive des députés à la rencontre prévue avec le ministre afin de s'informer suffisamment sur les intentions du gouvernement et de mener la réflexion. «Nous savons ce qui se passe au Mali. Le Mujao siège bien au Mali. Et vous savez très bien que la Côte d'Ivoire est toujours visée. Nous sommes une cible. Il suffit de voyager pour le savoir», a révélé l'honorable Salé Poli, député de Méagui.

Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) est un des mouvements islamistes qui a occupé le Nord du Mali en 2012, et qui constitue aujourd'hui une des branches du groupe terroriste al-Mourabitoume. Un groupe particulièrement actif dans le Nord du Mali, et qui a revendiqué l'attentat de Bamako, au cours duquel cinq personnes ont été tuées au début du mois de mars dernier. Comme une solution à ce fléau, le député a préconisé le contrôle de l'immigration. «Ces terroristes savent leurs intérêts, ils savent ce qu'ils cherchent en Côte d'Ivoire. Ce n'est pas notre faute d'avoir plusieurs frontières, mais c'est de notre faute de ne pas les surveiller. L'immigration, c'est par là que naît le fléau. Si vous voulez vous empoisonner, vous manger le poison. Et l'immigration, c'est ce qu'on mange. Si on n'a pas de disposition pour connaître ceux qui arrivent chez nous, s'il n'y a aucune traçabilité, c'est dangereux. Ce n'est pas notre faute d'avoir une République qu'on appelle la Côte d'Ivoire. Mais, c'est notre faute de ne pas savoir qui entre et qu'est-ce qu'il y fait», a-t-il conseillé (...)

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