Tribunal militaire / Hier, à la barre : Un capitaine de Gendarmerie accuse gravement Séka Séka


Abéhi, Séka Séka et leurs co-accusés étaient présents au tribunal militaire, hier
  • Source: Soir Info
  • Date: jeu. 11 juin 2015
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Au 2ème jour du procès des gendarmes accusés de crimes commis lors de la crise post-électorale, le capitaine Yao Kouakou, poursuivi pour violation de consignes a accusé Anselme Yapo Séka dit Séka Séka, également jugé dans ce procès d'avoir ouvert le feu sur un sous-officier de gendarmerie.

C'était mercredi 10 juin 2015 à l'Etat-Major des forces armées au Plateau.  Les faits, à en croire le témoignage du prévenu se sont déroulés à l'École de Gendarmerie d'Abidjan-Cocody pendant la crise post-électorale. "J'étais fatigué et assis au camp quand j'ai entendu un coup de feu. Je suis allé sur les lieux et j'ai demandé ce qui s'est passé. On m'a dit que c'est le Commandant Séka qui a tiré dans la jambe d'un sous-officier. J'ai dit au Commandant qu'on se devait d'être solidaire", a confié le Capitaine de gendarmerie.

Cette version prend le contre-pied de celle livrée par le Commandant Anselme Séka lors de l'instruction. Également poursuivi pour les faits de coups et blessures suite à cette affaire, l'ex-aide de camp de Simone Gbagbo avait confié au juge d'instruction, selon le rapport lu par le greffier que le coup serait parti accidentellement. De fait, Séka Séka a expliqué qu'il s'était engagé dans une lutte avec le  sous-officier pour le désarmer. C'est donc, toujours selon le témoignage du prévenu au cours de la dispute autour de l'arme que le coup est parti .

Sur les faits qu'on lui reproche, le Capitaine Kouakou a déclaré ne pas avoir reçu une quelconqu (...)

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