Présidentielle 2015 : La confusion s'installe entre Banny et ses ''parents''


(Photo d'archives)
  • Source: Soir Info
  • Date: sam. 30 mai 2015
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Les calculs de Charles Konan Banny sont quelque peu mélangés par la confusion autour de la position des chefs Akoué au sujet de sa candidature. (Photo d'archives)

Candidat à ce scrutin, il croyait pouvoir s'adosser à ses « parents » pour se lancer à la conquête du fauteuil présidentiel. Mais voilà que les chefs traditionnels Akoué, dont il a sollicité le soutien, ne lui répondent pas d'une seule voix. Alors que les uns prétendent avoir refusé de lui donner leur bénédiction, les autres démentent avoir rejeté leur fils. Du coup, l'on assiste à un imbroglio qui dessert l'ex-Premier ministre dans sa stratégie de conquête du pouvoir.

Le fait que ces chefs coutumiers Akoué ne soient pas parvenus à accorder leurs violons sur la candidature de Banny, est en soi un revers pour l'ex-Premier ministre et partant un mauvais signal quant à la suite des événements. La confusion qui s'est installée quant au refus ou non de la chefferie Akoué d'accompagner son projet d'être candidat à l'élection présidentielle, sonne comme une cuisante déconvenue qui n'augure pas des lendemains enchanteurs pour l'ex-président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr). Lui, pourtant natif de Morofè (village-quartier de Yamoussoukro), était en droit d'attendre des siens qu'ils portent sa candidature à bout de bras, à quelque cinq mois de la prochaine présidentielle.

Sollicités par Banny pour donner leur caution à son projet de briguer la magistrature suprême, des chefs traditionnels Akoué ont, en effet, fait connaître leur position le 25 mai 2015. « Notre fils Charles Konan Banny vient de nous rencontrer pour solliciter notre soutien le vendredi 22 mai 2015 à Morofê. Dans son adresse, il nous a informés de ce que certains cadres de Yamoussoukro sont allés lui demander de se présenter à l'élection présidentielle de 2015 (…). Comme le président Félix Houphouët-Boigny a toujours été fidèle à ses engagements et ne saurait revenir sur ceux-ci, nous ne nous reconnaissons pas dans cette démarche de ces cadres, ni dans celle de notre fils », ont déclaré ces « parents » de Banny, non sans rappeler l'engagement qu'ils ont pris avec le candidat-président Alassane Ouattara : « Pour mémoire, nous voudrions rappeler (...)

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