Situation sécuritaire en Côte d'Ivoire : L'ONU fait de graves révélations sur les ex-combattants


Pour l'Onu, de nombreux ex-combattants détiennent encore des armes. (Photo d'archives)
  • Source: Soir Info
  • Date: sam. 25 avr. 2015
  • Visites: 4455
  • Commentaires: 2
C'est un élément qui a été mis en ligne, jeudi 23 avril 2015, sur le site internet de BBC Afrique. Il indique que le rapport a été lu, mercredi 22 avril 2015, devant le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (Onu) qui souligne que la sécurité s'installe positivement en Côte d'Ivoire.

Le document reconnaît l'engagement politique des autorités ivoiriennes, tout en relevant quelques ratés observés dans la mise en œuvre des différentes réformes notamment dans le processus du Désarmement, de la démobilisation et de la réinsertion (Ddr). « Le rapport des experts du Conseil de sécurité sur le pays, révèle que 3000 à 5000 ex-combattants non enregistrés ivoiriens détiennent encore des armes et des uniformes, et ne sont pas inscrits dans le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (Ddr) », apprend le site d'informations. « 18 000 autres sont jusque-là introuvables. Ce qui ne permettra pas au gouvernement de Côte d'Ivoire d'atteindre les objectifs du Ddr à la date du 30 juin 2015, signalent les auteurs du document », ajoute le texte.

Le groupe des experts de l'Onu note aussi, la lenteur dans la mise en œuvre des réformes judiciaires et réglementaires, une absence de cohésion au sein de l'armée et un manque d'équipements adéquats notamment à la police et à la gendarmerie nationales. En outre, il est écrit que le gouvernement ivoirien, pour sa part, a indiqué que 45 685 ex-combattants ont été déjà réintégrés et 16 055 autres sont au terme du processus. Et, le Conseil de sécurité prévoit d'adopter, le 28 avril 2015, une résolution qui pourrait lever l'embargo sur les armes, imposé à la Côte d'Ivoire.

En Côte d'Ivoire, l'Addr entend tenir la date du 30 juin 2015 pour achever la réinsertion des ex-combattants. Elle a bénéficié du soutien du président de la République, Alassane Ouattara. De fait, en visite d'État, à Tiassalé, jeudi 16 avril 2015, le numéro 1 ivoirien a lancé un ultimatum aux ex-combattants, à l 'effet de les contraindre à quitter les sites privés et publics, les invitant à rejoindre l'Addr. « Nous devons continuer à renforcer la cohési (...)

Lire la suite sur Soir Info


Côte d'Ivoire Afrique État sein Alassane Ouattara jeu Tiassalé BBC internet gouvernement gendarmerie police embargo ivoiriens information




Educarriere sur Facebook