Crise au FPI, présidentielle 2015 / Affi N'Guessan : « L'Appel de Daoukro est un recul de la démocratie » - « J'attends la confirmation de ma visite à Gbagbo » - Son appel aux militants du PDCI
- Source: Soir Info
- Date: lun. 20 avr. 2015
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Accusé par certains cadres de son parti d'avoir tourné casaque, l'ex-Premier ministre a assuré ne pas vouloir ''tourner'' la page Laurent Gbagbo. Il en veut pour preuve les démarches qu'il a entamées pour rendre visite à l'ancien président ivoirien. Sur cette question, Affi N'Guessan a, par ailleurs, soutenu ne rien savoir des conditions posées par l'ex-Chef d'Etat avant de le recevoir. Ce dernier aurait notamment exigé que cette rencontre se déroule en présence des adversaires de celui qu'on surnomme le ''Lion du Moronou''. « Je suis dans l'attente de la confirmation de cette visite par la Cpi. Mais, je n'ai aucune obligation qu'à mon arrivée, il y ait d'autres camarades et que nous puissions parler avec le président Gbagbo de toutes les questions d'intérêt commun », a déclaré l'invité de la Rti1. Selon Affi N'Guessan, « on ne peut pas tourner la page d'un Homme politique. Un Homme politique écrit, lui-même, son histoire dans l'histoire générale du pays et du monde ». Fidèle à sa ligne, le successeur de Laurent Gbagbo à la tête du parti à la rose a exprimé son opposition à la candidature de ce dernier pour la présidence du parti. « Je suis opposé par principe à la candidature de Laurent Gbagbo pour des raisons juridiques, a-t-il réitéré. Mais, au-delà des raisons juridiques, j'ai toujours affirmé que je ne vois pas en quoi cette candidature peut aider à faire avancer le dossier du président Gbagbo ». Également soupçonné d'être à la solde du pouvoir ivoirien, l'ex-porte parole du candidat Laurent Gbagbo a réfuté vivement cette accusation. A l'en croire, sa décision de discuter avec les autorités ivoiriennes est la meilleure tant pour le parti que pour son charismatique fondateur. « La voie que j'ai choisie, je l'affirme ouvertement. J'ai fais l'option du dialogue politique et je le dis tous les jours. Parce que je l'assume (..). J'ai fais le choix du dialogue, de la réconciliation en connaissance de cause, en toute responsabilité et je l'assume. Avons-nous les moyens de faire la guerre à la Communauté internationale pour que le président Gbagbo soit libéré ? Si nous n'avons pas les moyens de faire la guerre, il nous reste la négociation », a-t-il argumenté.
Autre sujet évoqué au cours de l'entretien qui a duré un peu plus d'une demi-heure, l'élection présidentielle de 2015. Farouche partisan d'une participation du Fpi et de toute l'opposition ivoirienne à ce scrutin, Affi N'Guessan a jaugé les chances de victoire d'un adversaire d'Alassane Ouattara. « Un candidat de l'opposition a toutes les chances de gagner la présidentielle. Il a plus de (...)
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