12 ans après la fermeture de la société de téléphonie mobile : Les 164 ex-agents de Cora attendent toujours leur indemnisation ; des droits cumulés de plus de 8 milliards de FCFA ; 5 morts enregistrés


(Photo d'archives)
  • Source: L'Inter
  • Date: mar. 31 mars 2015
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Leur calvaire dure douze (12) longues années. Eux, ce sont le 164 ex-agents ivoiriens de la défunte société de téléphonie mobile Cora Sa (qui a cessé depuis ses activités en 2003) . Malgré les décisions de justice, ces agents n'ont perçu aucune indemnisation.

Dans leur mémorandum dont copie nous est parvenue, ils dressent l'historique de leur souffrance et annoncent des sit-in sur l'esplanade de l'Ambassade des États-Unis, jusqu'à ce qu'ils aient gain de cause.

S'ils étaient conscients qu'en 2003, lorsqu'une ordonnance de la Cour suprême de Côte d'Ivoire suspendait les activités de Cora Sa, se terminait leur aventure dans cette entreprise de téléphonie mobile, les 164 ex-agents de ladite société n'ont pas prévu qu'ils seraient encore, aujourd'hui, à courir après leurs droits. En 2015, cela fait, en effet, 12 ans que dure leur attente. Une valse qui a commencé avec les crises interminables entre les actionnaires américains Western Wireless et feu Alexandre Galley. Fermée pour la première fois le 25 mai 2001, Cora Sa va mettre, définitivement, la clé sous le paillasson, le 9 octobre 2003. Va s'ensuivre l'expulsion, des locaux de la société, des responsables et des employés car les actionnaires américains avaient déjà suspendu le réseau. Avec cette nouvelle donne, la crise latente est désormais exposée sur la place publique. Il faut donc la gérer. D'où la mise en place, par le gouvernement ivoirien, au cours d'un conseil des ministres, d'un comité interministériel présidé par Bamba Mamadou, alors ministre des affaires étrangères. Une mesure qui n'aura aucun effet, sauf que l'affaire va conduire le gouvernement américain à décider du retrait de la Côte d'Ivoire de l'Agoa, la loi votée en mai 2000, par le congrès américain, qui vise à soutenir l'économie des pays africains, facilitant l'accès au marché américain s'ils suivent les principes de l'économie libérale. A partir de cet instant, s'ouvrent les négociations pour l'indemnisation des employés au nombre de 164. Une opération qui n'aurait pas dû connaître d'anicroche puisque, selon Daouda Coulibaly et Olivier Koffi, porte-parole des ex-agents de Cora, « Comium (qui a racheté la licence de Cora Ndlr) a versé 6 millions de dollars US (environ 3 milliards de FCFA) dont une partie destinée à éponger les arriérés de salaires dus aux employés ». Au surplus, le directeur de cabinet d'alors du ministre de l'économie et des finances, Koffi Ahoutou, déclarait en mai 2007, que le contentieux avec Cora a été vidé, et qu'un protocole d'accord à l'amiable et de décharge de responsabilité, avait été signé à Washington, le 16 mai 2007, entre l'État de Côte d'Ivoire et les trois actionnaires américains de Comstar. « Pour le problème entre la Côte d'Ivoire et les États-Unis au sujet de Cora Sa, un accord a été trouvé pour que les employés ne soient pas des laissés-pour-compte », renchérissait, à lire le (...)

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