2è miracle économique ivoirien : Ce que dit un rapport de la Banque Mondiale


Alassane Ouattara met en place le dispositif pour créer un second miracle (Photo d'archives)
  • Source: Soir Info
  • Date: sam. 28 mars 2015
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Le deuxième miracle ivoirien est-il en cours ? C'est à cette question que répond une étude de la Banque mondiale, rendue publique en mars 2015, sur les performances économiques de la Côte d'Ivoire depuis la fin de la crise post-électorale.

« Avec un taux de 8,7% en 2013, la croissance économique en Côte d'Ivoire a été forte et tirée par tous les secteurs d'activité, prolongeant ainsi la bonne reprise économique constatée depuis la fin de la crise post-électorale de 2010. Les estimations récentes suggèrent que la croissance du Produit intérieur brut (Pib) s'est maintenue à près de 8% au cours du premier semestre 2014 », souligne le document. Les rédacteurs indiquent que du côté de l'offre, les principaux secteurs d'activité ont tous contribué positivement à la croissance du Pib, le secteur des services enregistrant toujours la progression la plus rapide et apportant la plus forte contribution à la croissance économique. « On note, cependant, une progression particulièrement forte de l'agriculture à l'activité économique. Du point de vue de la demande, le décollage notable des investissements publics, associés aux grands programmes de réhabilitation des infrastructures, a représenté un vecteur important de croissance, complété par une forte réponse des investissements privés. Les investissements nationaux –dépenses publiques pour la reconstruction des infrastructures et les investissements privés – ont joué un rôle essentiel dans la reprise de la croissance économique à la sortie de la crise post-électorale », font-ils savoir.

Selon eux, il est important de noter que la vigueur du secteur privé dans la reprise économique actuelle en Côte d'Ivoire met en exergue l'amélioration de la confiance des investisseurs privés nationaux, suite à la stabilisation de la situation politique, l'effet d'entraînement des investissements publics, ainsi que l'importance des réformes apportées aux réglementations et aux institutions du pays pour créer un environnement des affaires favorable. « En effet, la prédominance des facteurs nationaux appuyant la reprise en période post-conflit en Côte d'Ivoire diffère de l'expérience de nombreux pays confrontés à des circonstances similaires, où une solide reprise de la croissance des exportations et le retour des i (...)

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