Scandale au CHR de Gagnoa : Le décès d'une patiente crée la panique au sein du corps médical - Un médecin relevé de ses fonctions


(Photo d'archives pour illustrer l'article)
  • Source: L'Inter
  • Date: sam. 21 mars 2015
  • Visites: 4856
  • Commentaires: 0
Le centre hospitalier régional (Chr) de Gagnoa est secoué depuis le début du mois de mars par un scandale qui mine les rapports entre le personnel de la santé et la population. A l'origine de cette autre affaire, le décès d'une patiente.

Touré Karamo, l'époux de la défunte, accuse le gynécologue, Dr Oupoh. Il a donc porté plainte auprès des autorités politiques et administratives de la ville, mais aussi auprès du procureur de la République près du tribunal de 1ere instance de Gagnoa

Dans une note adressée au préfet de région, préfet du département de Gagnoa, avec ampliations au préfet de police, au directeur régional de la Santé et de lutte contre le Sida, au directeur régional de la solidarité, de la famille, la femme et l'enfant ainsi qu'au procureur dont une copie nous est parvenue, l'infortuné relate sa mésaventure. « Dans la nuit du dimanche 1er au lundi 02 mars 2015, aux environs de 22 h 30 mn, je me suis rendu avec ma femme enceinte au Chr de Gagnoa. Arrivés à l'hôpital, nous avons été reçus par 2 sages-femmes dont madame Ziaho. Ma femme a été admise en salle d'accouchement. Dès notre arrivée, les sages-femmes ont indiqué que l'heure d'accouchement était arrivée. Pour cela, j'ai reçu une ordonnance dont tous les médicaments ont été achetés et remis aux sages-femmes. Elles m'ont demandé de leur permettre de faire l'accouchement en restant en salle d'attente. Après une heure d'attente, les sages-femmes m'ont informé que l'accouchement de ma femme nécessitait une césarienne, ce que j'ai approuvé sans hésiter, tout en signifiant que j'avais les moyens financiers pour le faire », a-t-il relevé.

Poursuivant, le second paragraphe de la note situe la cause du décès de sa conjointe. « C'est ainsi qu'elles ont tenté de joindre le gynécologue de permanence mais le téléphone de ce dernier a sonné pendant tout le temps que nous avons passé à l'hôpital (environ 02 h) sans être décroché alors que ma femme saignait abondamment. Suite à cela, la sage-femme m'a annoncé que l'enfant est mort dans le ventre et qu'il fallait sauver la vie de la mère. Vu cet état de fait, la sage-femme (Mme Ziaho) a appelé l'ambulance pour évacuer la malade à l'hôpital général où le chirurgien de garde était à son poste. Arrivée à l'hôpital général, nous avons été rapidement reçus par le méde (...)

Lire la suite sur L'Inter


téléphone ville don lutte femmes Gagnoa police santé




Educarriere sur Facebook