Présidentielle 2015, procès des pro-Gbagbo / Banny crache du feu : ''Je n'ai peur de personne'' - ''Le RDR n'est pas le PDCI''
- Source: Soir Info
- Date: lun. 16 mars 2015
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Charles Konan Banny a notamment expliqué les raisons de sa candidature. " Je suis candidat pour gagner l'élection présidentielle (...). Je suis candidat pour que nous formions une coalition avec tous ceux qui veulent qu'il y ait un changement en Côte d'Ivoire. Je suis candidat pour faire avancer la démocratie, pour faire avancer les valeurs de la liberté, la libre expression de l'opinion, le droit à la différence, pour la sécurité des Ivoiriens, pour que les Ivoiriens se sentent mieux. Parce qu'aujourd'hui, les Ivoiriens me disent: '' on ne se sent pas bien''. Pourtant, celui qui vous parle a été chargé d'aider à la réconciliation des Ivoiriens. Je suis candidat pour gagner pour que les Ivoiriens se sentent mieux chez eux, pour les remettre ensemble, pour reconstruire le pays (...). Je suis candidat pour être le prochain président de la République de Côte d'Ivoire", a déclaré le banquier.
A l'en croire, sa volonté découle également d'une ambition de ''sauver'' le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) qu'il estime menacé par l'Appel de Daoukro. « Je suis un candidat qui défend les décisions du Congrès ordinaire du Pdci . Je suis en opposition contre les décisions unilatérales qui sont prises et qui sont après habillées (…). Je ne suis pas un acteur de la crise au sein du parti. Celui qui a créé la crise, c'est le président du parti. Je suis là pour redresser les choses. Pour qu'on revienne aux fondamentaux. Les principes à géométrie variable, ça n'existe pas", a martelé Charles Konan Banny. L'ancien Premier ministre ivoirien s'est également prononcé sur ''l'alternance en 2020'' souvent brandie par Henri Konan Bédié pour justifier son soutien à Alassane Ouattara. " Qui peut projeter ce qui va se passer dans 5 ans? C'est un arrangement à la chinoise. On peut le faire mais, ce n'est pas la démocratie. La voie que nous avons choisie est de consolider la démocratie à l'intérieur du parti et dans le pays (…). On ne peut pas vouloir une chose et son contraire. J'ai mal au cœur de voir que ces questions sont balayées du revers (...)
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