5 jours après la mise en service de la station d'eau de Bonoua 1 : La réalité dans les quartiers - Des inquiétudes relevées


Des populations de Gonzagueville continuent d'utiliser des bidons pour recueillir et conserver de l'eau.
  • Source: L'Inter
  • Date: sam. 07 mars 2015
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Après l'inauguration de la station d'eau de Bonoua 1 par le chef de l'État, Alassane Ouattara, des populations de Port-Bouët centre, Gonzagueville et Koumassi Remblais sont en partie satisfaites de la montée d'eau dans les maisons.

Pour ces populations des communes visitées le mercredi 04 mars dernier, cette ouverture des vannes de la station de Bonoua apparaît comme un ouf de soulagement et met fin à plusieurs années de souffrance et de misère engendrées par la pénurie quotidienne de l'eau dans les foyers. Mais, les inquiétudes demeurent au niveau du débit très faible de l'eau qui coule dans les robinets.

À Port-Bouët centre, dame Kressou Claudine, qui réside dans un appartement au 2è étage, dit n'avoir plus de problème grave d'eau dans la journée. «L'eau vient régulièrement, mais le débit est un peu faible. Depuis que nous habitons ici, nous recueillons de l'eau toute la nuit pour l'utiliser dans la journée. Mais depuis mardi, nous avons de l'eau régulièrement et nous nous lavons souvent directement au robinet», a-t-elle confié. Même constat à Petit-Bassam, un quartier de Port-Bouët. Dans cette cité, les ménages n'ont pas boudé leur joie d'avoir un débit d'eau en partie élevé dans leurs maisons. Elles ont également relevé que ce soulagement en eau vient à point nommé car le manque d'eau a obligé des femmes et des jeunes filles à rester éveillées, étant entendu que ces dernières recueillaient de l'eau tardivement, tous le s jours.

À Koumassi Remblais, quartier ''Ibo'', Mme Gogbeu Sabine a souligné que depuis deux jours, l'eau coule de façon régulière, mais lente, dans les robinets toute la journée. «Je peux vous assurer que nous n'avons plus de problème d'eau. Avant, on recueillait de l'eau tard la nuit. Nous sommes soulagés, parce que cette situation est passée», s'est-elle exclamée. Aussi, une dame qui a requis l'anonym (...)

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