Port-Bouët / Drame : Un marin-marchand abattu sous les yeux de sa femme, son fils blessé
- Source: Soir Info
- Date: mar. 03 mars 2015
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C'est dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 février 2015, que le crime a été commis. De fait, informent nos sources, aux alentours de 2h du matin, alors qu'il est endormi aux côtés de K. Aba sa femme, une vendeuse en gros de poissons, et de leur fils, le marin-marchand se voit subitement contraint d'abréger son sommeil. La faute au bruit du casse de la porte de sa maison. Et aussitôt se dressent devant lui, des hommes munis d'armes à feu. Ces quidams sont cinq au total. Trois assurent les arrières de la bande, quand les deux derniers sont ceux qui pénètrent dans le logis.
Au chef de famille, les bandits tiennent ce discours : « Nous n'avons pas affaire à toi, mais à ta femme. Nous voulons tout simplement l'argent qu'elle a encaissé dans la journée auprès de ses clients ! ». Tremblant de tous ses membres, la pauvre dame sort la somme de 300 000 F Cfa enroulée dans un morceau de tissu communément appelé « kéiwa ». Foutaises ! S'écrit un des assaillants. Ce dernier dit, avec précision, que c'est bien la somme de 600 000 F Cfa que dame K. Aba a touchée. Et que c'est la totalité de ces sous qu'ils veulent. Et pas un kopeck de moins.
Sur ce, Kouassi Koffi Germain croit bien faire de se montrer courageux en bravant la bande à laquelle il rétorque que c'est tout ce que sa femme possède qu'elle leur a remis. Là, tout bascule dans le drame. A bout portant, l'un des malfaiteurs ouvre le feu sur le marin-marchand qu'il atteint en plein abdomen. Le fils, âgé de 15 ans seulement du couple, tente de voler au secours de son père grièvement atteint. Mais le môme est rapidement refroidi par les insensés criminels dont l'un le blesse à la tête à l'aide de la crosse d'un pistolet. Voyant que sa famille et elle risquent de périr aux mains de cette bande déte (...)
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