PDCI-RDA / Pour leur première sortie commune : Les ''irréductibles'' chargent Bédié et Ouattara - KKB : « Ouattara seul ne peut pas gagner... » - Essy Amara : « Si l'on devait s'en tenir aux ponts, Kadhafi ne quitterait pas le pouvoir »


Les 4 candidats à la présidentielle de 2015 sont déterminés à aller au bout de leurs ambitions.
  • Source: Soir Info
  • Date: sam. 28 fév. 2015
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Malgré leur volonté exprimée de ne parler que du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), Charles Konan Banny, Essy Amara, Kablan Brou Jérôme et Kouadio Konan Bertin (KKB), candidats déclarés à la présidentielle de 2015, n'ont pu se soustraire à un commentaire sur leur principal rival, Alassane Ouattara.

Et le moins qu'on puisse dire est qu'à l'occasion de la conférence de presse commune qu'ils ont animée, le jeudi 26 janvier 2015, dans un grand hôtel à Cocody, ceux que l'on nomme les ''4 irréductibles'' n'y sont pas allés de main morte pour parler du chef de l'Etat. Le premier à dégainer a été KKB. L'ex-président des jeunes du Pdci est revenu sur la cour assidue que ferait le numéro 1 ivoirien à son ''aîné'' Henri Konan Bédié. Ce dernier a également été tancé par le député de Port-Bouët. « Alassane Ouattara ne peut pas gagner d'élection seul dans ce pays. Tout ce que les deux recherchent, c'est qu'à travers les logos de partis politiques, ils organisent la mascarade et la tricherie dans ce pays », a martelé KKB. Comme à son habitude, le parlementaire n'a guère usé de la langue de bois pour attribuer au président ivoirien la responsabilité des différentes crises qu'a connues la Côte d'Ivoire. « C'est avec son nom qu'on détruit l'œuvre d'Houphouët-Boigny. Comment se sent-il, lui un enfant d'Houphouët-Boigny qui prétend gouverner selon les préceptes du père fondateur, quand à chaque fois, son nom est au centre de ce qui déchire et divise la Côte d'Ivoire ? », a-t-il interrogé. Le Rassemblement des républicains (Rdr) a également eu droit à sa part de piques de la part de l'élu de Port-Bouët. A l'en croire, le Congrès extraordinaire du Pdci prévu pour ce samedi 28 février, auquel les conférenciers du jour ont annoncé qu'ils ne participeraient pas, sera l'affaire du parti au pouvoir. « Vous ne verrez pas de militants du Pdci dans la salle. Même dans ma commune, on recrute des jeunes. Il y a déjà 1000 jeunes du Rdr qui ont été recrutés avec des ''T-shirts Bédié''. Laissons le Congrès du Pdci-Rdr se tenir », a-t-il indiqué.

Tout aussi incisif, Charles Konan Banny a expliqué les raisons du refus des 4 candidats de participer à ce 5è Congrès extraordinaire de leur formation politique. « Il n'est pas dans l'intention du président Bédié de donner une chance au dialogue. Depuis la semaine dernière, tout est verrouillé. Ce Congrès extraordinaire, nous n'avons rien à y voir. Faire partie du décor n'est pas une preuve de considération », a déclaré l'ancien président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), avant d'ajouter : « Nous ne sommes pas des indépendants. Nous sommes candidats du Pdci ».

Essy Amara, pour sa part, s'est attelé à expliquer les raisons de sa candidature. L'ancien patron de la diplomatie ivoirienne a, comme ses trois autres camarades, voler dans les plumes du président Alassane Ouattara. Avec un discours empreint de diplomatie, l'ancien Secrétaire général de l'Union africaine (Ua) a indiqué que les infrastructures brandies par les partisans du chef de l'État ne suff (...)

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