Pénuries et difficultés d'approvisionnement en eau potable : L'ONEP s'explique


L'eau potable est un bien précieux (Photo d'archives)
  • Source: Soir Info
  • Date: vend. 20 fév. 2015
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Les pénuries et difficultés d'approvisionnement en eau potable continuent dans le district d'Abidjan, précisément dans le Nord de la capitale économique.

Les populations des quartiers de la commune de Cocody à savoir Faya, Palmeraie, Cité SIR..., en allant à Bingerville, en font les frais depuis plusieurs mois. Quand ici il faut se réveiller ou veiller pour pouvoir recueillir de l'eau entre 2 h et 4 h du matin, ailleurs le robinet est sec en permanence. La solution, c'est d'en acheter chez des revendeurs ou dans des lavages-autos. Et, de plus en plus, ces revendeurs font de la surenchère. « Il y a une grande clinique et de grandes écoles dans le quartier. Les enfants ont besoin de l'eau pour leur hygiène de vie. Les praticiens ont besoin de l'eau pour les malades et évacuer des déchets. Dans les ménages, c'est la souffrance quotidienne du fait du manque d'eau. On ne sait pas ce qui se passe avec les autorités en charge de ce secteur», s'est plaint, le samedi 14 février, Mme Kouassi, fonctionnaire et habitante de la Palmeraie.

Elle fait partie des riverains qui estiment qu'il y a une légèreté dans la gestion de l'approvisionnement en eau potable des populations dans le district d'Abidjan. « Comment comprendre qu'il n'y ait pas de l'eau dans les maisons pendant des semaines et que le gouvernement et ses services en charge ne fassent aucune communication sur le sujet ? On ne va pas toujours se plaindre avant d'avoir des citernes ! On est abonné Sodeci pourquoi ? Actuellement, les suppresseurs qu'on a installés ne fonctionnent pas. Il y a désormais un budget parallèle pour l'eau puisqu'on est obligé de s'attacher les services de revendeurs. Ce n'est pas normal. C'est stressant aussi bien pour les parents que pour les enfants », s'est insurgé un riverain. 

Dans la soirée du mercredi 18 février 2014 lorsque les citernes de l'Office national de l'Eau potable (Onep) sont arrivées dans le quartier, les plaintes fusaient de toutes parts. «Tu viens du travail et tu viens faire des bousculades pour recueillir de l'eau. C'est quelle vie ça ?», a lancé une dame venant avec une cohorte de personnes avec chacune dans les mains un récipient. «Il faut tendre les oreilles pour avoir de l'eau sinon tu es foutu », a renchéri un retraité. Le (...)

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