Procès en Assises : Trois membres de la sécurité M. Gbagbo devant la Cour


(Photo d'archives)
  • Source: fratmat.info
  • Date: mar. 17 fév. 2015
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Djékouri Aimé, Ziza Kaka Jean Louis et Baï Drépuba Patrice, trois civils, membres de la sécurité de l'ex-Chef d'Etat Laurent Gbagbo  étaient à la barre,ce lundi 16 février. Ils avaient pour co-accusés le caporal  Gnabeli Henri Théodore.

Après plusieurs reports de leur audition liés à la grève des agents pénitentiaires, ils ont été entendus ce lundi. Arrêtés à la résidence de l'ex-Chef de l'État, ils sont poursuivispouratteinte à la défense nationale, constitution de bandes armées, xénophobie, etc.

Le quatrième, le caporal Gnabeli Henri Théodore est poursuivi pour enlèvement de trois personnes de nationalité nigérienne qui n'ont pas été retrouvés jusqu'à ce jour.

Appelé à la barre, Djékouri Aimé, membre de la sécurité civile de Laurent Gbagbo, a indiquéne pas comprendrepourquoi ceux qui leur donnaient des ordres  sont en liberté pendant qu'eux croupissent en prison.

« M. le président, je ne comprends pas pourquoi je suis en prison alors que les officiers qui donnaient les ordres et qui ont été arrêtés en même temps que nous, sont en liberté. J'ai fait mon travail de garde de corps et aujourd'hui je me retrouve devant vous », a-t-il dit au président de la Cour.

Expliquant les circonstances de son arrestation, il a tenu à rappeler  qu'en 1998, il était au nombre des jeunes volontaires qui ont assuré la sécurité de l'actuel Chef de l'Etat lorsqu'il était traqué par les autorités d'alors. « En 1998, nous nous sommes retrouvés chez le Président Alassane Ouattara à Blockhaus. Nous avons fait bloc autour de lui, jusqu'à ce qu'il quitte le pays », a-t-il révélé.

Fonctionnaire à la présidenceet détaché à la sécurité de Laurent Gbagbo, Djékouri Aiméa dit avoirposé des actes valeureux tels que le fait de sauver la vie à trois Présidents au Libéria lors d'une explosion. « Il s'agit de Laurent Gbagbo, Ellen Sirleaf Johnson et John Kuffor », a rappelé Djékouri. Il a également rappelé avoir été décoré suite à cet acte  dans l'ordre du mérite national ivoirien le 7 août 2006.

Revenant au fait, il a indiqué qu'il est  allé à la résidence du Chef d'Etat le 29 mars 2011 pour prendre sa prime et sa paie. « J'y suis resté jusqu'à ce que je sois arrêté le 11 avril. Je suis fier d'avoir fait mon travail », a-t-il insisté.

Quant à Ziza Kaka Jean Louis,  il a nié à la barre tous les faits qui lui sont reprochés et a déclaré que dans l'exercice de sa fonction de secouriste, il s'est trouvé à la résidence pour se réfugier. « Je me suis retrouvé dans le cadre de mes activités à la résidence le 10 avril. Parce que nous ne pouvions plus continuer notre chemin après une intervention à Blockhaus », s'est justifié Ziza.

Le troisième intervenant à la barre, maître Baï Drepuba Patrice également membre de la sécurité civile de l'Ex-Chef de l'Etat ivoirien, a pour sa part indiqué qu'il est un homme loyal et qu'il a fait son travail.  « Je me suis rendu le 30 mars à la résidence pour assister au départ de Laurent Gbagbo en exil », a-t-il révélé.

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