Côte d'Ivoire : Arthur Aloco et Sylvain Oka libérés « sous close provisoire »


Arthur Aloco et Sylvain Oka. (Photo d'archives)
  • Source: APA
  • Date: mar. 13 janv. 2015
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La justice ivoirienne a libéré Arthur Aloco et Sylvain Oka, deux proches collaborateurs de l'ancien Premier ministre Charles Konan Banny, après quelques trois semaines de détention à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA) « sous close provisoire », a appris APA, mardi.

« Ils (Arthur Aloco et Sylvain Oka) ont été libérés lundi sous close provisoire », a déclaré à APA, Franck Kouassi Sran, le porte-parole de Charles Konan Banny.

Arrêtés le 23 décembre dernier par la police économique et conduit devant le parquet, puis, à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA), Arthur Aloco, ancien Directeur général de l'Autorité de régulation des télécommunications de Côte d'Ivoire (ARTCI) et Oka Sylvain, ancien cadre de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) sont poursuivis pour « enrichissement illicite ».

Il a été découvert sur le compte bancaire de M. Aloco le montant de 500 millions de FCFA et sur celui de M. Oka, la somme de 5 milliards de FCFA.

« Malgré cette sortie de prison, les enquêtes à propos des faits qui leur sont reprochés vont se poursuivre », a précisé une source judiciaire interrogée, mardi, par APA.

Charles Konan Banny a regretté, mercredi, dans un entretien à APA, l'absence de «déclaration de soupçon » dans l'arrestation de ses deux proches.

Selon lui, quand une banque soupçonne un client, elle doit saisir le centre d'information financière par une « déclaration de soupçon », ce qui ne serait pas le cas pour ses deux collaborateurs mis aux arrêts.

Selon plusieurs observateurs, ces arrestations auraient un lien avec l'annonce officielle de la candidature de Charles Konan Banny aux présidentielles d'octobre 2015.
 
« Je veux m'assurer que cette déclaration a été faite pour ceux qui ont été arrêtés », avait-t-il ajouté soulignant que, « quand une affaire est en instruction, on ne la commente pas ».

« Je privilégie la justice diplomatique qui permet d'ajuster », avait conclu M. Banny qui vient d'achever une mission de trois ans à la tête de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR).

LS/APA




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